Dernière mise à jour à 16h54 le 16/08
Au cours du mois de juillet, moi et mes collègues journalistes africains basés en Chine avons eu l'occasion de bénéficier deux visites de travail. L'une à destination de Shanghai du 16 au 21 et l'autre du 24 au 29 juillet 2018 dans la province du Guizhou en ville de Liupanshui au Sud-ouest de la Chine. Les deux voyages sont respectivement organisés par le Centre de presse Chine-Afrique dans le cadre de nous faire connaître la vraie image de Chine et conjointement par le gouvernement municipal de Liupanshui et le Quotidien du Peuple en ligne dans le cadre de la tournée « Ceinture et la Route Liupanshui 2018 ».
C'est vrai, la population chinoise est un peuple chaleureux et plein de l'hospitalité. Mais, dans ces deux villes les choses vont à un autre niveau. Certains arrivent à croire qu'ils se trouvent dans leurs villes d'origines. En effet, une fois arrivée par exemple à Shanghai, tout change. La langue n'est plus un problème. La conversation peut être menée avec n'importe qui. Les habitants locaux sont ouverts à plusieurs langues, principalement l'anglais. On dirait que qu'on est à New York aux Etats Unis étant donné que l'urbanisation et la construction de ces deux villes sont presque les mêmes. A part l'anglais, le français et l'espagnol,… sans oublier bien sûr le chinois. Grâce à ceux-ci l'accès à n'importe quelle information est facile.
« Depuis mon arrivée ici en Chine, moi et mes amis africains avons déjà visité quatre provinces et ville, à savoir le Hainan, le Hubei, le Guangdong, le Guizhou et Shanghai. Le peuple de la ville de Liupanshui (dans la province du Guizhou) m'a beaucoup impressionné », a signalé un journaliste de la Télévision publique de l'Angola, Manuel Henriques Joao.
Voici quelques choses qui nous ont intéressés dans le comté de Langdai dans la zone spéciale de Liuzhi à Liupanshui. C'est un endroit habité par la minorité Miao. Bien que cette dernière ne se mélange pas avec d'autres ethnies, elle reste grandement ouverte aux visiteurs. A l'arrivée, les dames proposent aux visiteurs de boire le vin de bonheur. Certains d'entre nous n'ont pas caché leur satisfaction. « N'importe où je me trouve, je ne vois que des bonnes images des dames en train de chanter des différentes chansons d'accueil accompagnées par des danses en tenues chinoises, avant de proposer quelque chose à boire et à manger. Et les hommes jouent à une musique très intéressante, a indiqué un autre journaliste du Siera Léone, Margai Joseph.
Chaque peuple de Liupanshui a l'ambition de discuter avec l'étranger. Il veut savoir le nom, le pays d'origine, l'appréciation du visiteur vis-à-vis de la ville, etc… Le peuple de ville des montagnes est gentil jusqu'à proposer aux visiteurs de lui faire apprendre le chinois. « Veux-tu connaître la langue chinoise ? C'est une langue importante à l'heure actuelle. Certains disent qu'elle difficile, mais notre langue est facile si tu y mets d'efforts », m'a demandé Hu Ting, une étudiante de l'Université ethnique de Guiyang. Le comportement du peuple de Liupanshui vis-à-vis aux visiteurs est également l'un des facteurs qui multiplient du jour au jour le nombre des touristes.
Par Vincent Mbonihankuye, journaliste du quotidien Le Renouveau, à Beijing