Dernière mise à jour à 09h09 le 06/09
Le Maroc cherche de nouvelles opportunités de partenariat économique avec la Chine, pour mieux profiter de l'initiative "la Ceinture et la Route", a rapporté mercredi le site électronique marocain d'actualité économiques "L'économiste".
Dans un article intitulé "Chine-Afrique: Rabat cherche de nouvelles opportunités", le journal électronique précise que la coopération triangulaire et la volonté des deux pays de renforcer leur présence en Afrique peuvent favoriser une meilleure dynamique, ajoutant que les deux pays sont appelés à miser sur leur complémentarité dans le continent.
Les opérateurs privés chinois sont intéressés par certains projets et chantiers lancés au Maroc, comme les ports, les centrales électriques, le gaz, l'énergie solaire, fait savoir la même source.
Le sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) ambitionne de franchir un nouveau pas dans ce méga-chantier. Les deux parties veulent "construire une communauté de destin sino-africaine plus solide", écrit "L'économiste", notant que "l'une des principales mesures prévues: aligner l'initiative 'la Ceinture et la Route' sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine, sur le programme de développement durable 2030 de l'ONU et sur les stratégies de développement des différents pays africains".
"L'économiste" regrette cependant que les échanges commerciaux et le volume des investissements chinois au Maroc restent encore faibles, par rapport au potentiel identifié.
Selon les statistiques des douanes chinoises, les échanges commerciaux entre Rabat et Beijing ont atteint 3,83 milliards de dollars américains en 2017, avec une légère amélioration (+5,3%) par rapport à l'année précédente.
Le déplacement de Saâdeddine El Othmani, chef de gouvernement marocain à Beijing, pour participer aux travaux du Sommet du FCSA, était une occasion de passer en revue avec des opérateurs économiques chinois, l'état d'avancement de leurs projets au Maroc et de déterminer les moyens de développer davantage leurs activités.
Il s'agit, selon la publication, d'opérateurs intervenant dans des secteurs comme les télécoms, l'énergie et les infrastructures.