3 personnes arrêtées en Afrique du Sud suite à des attaques contre des ressortissants étrangers

Les forces de l'ordre d'Afrique du Sud ont arrêté trois personnes accusées d'avoir agressé des ressortissants étrangers, a fait savoir mardi le gouvernement sud-africain.

Ces arrestations font suite à des attaques d'habitants autochtones contre des ressortissants étrangers commises la semaine dernière dans les provinces du KwaZulu-Natal (est) et de Limpopo (nord).

"Trois personnes ont été arrêtées pour leur participation à des incidents criminels et les agences des forces de l'ordre restent déterminées à amener devant la justice les personnes responsables de ces crimes", a déclaré Phumla Williams, directrice générale en exercice du Système d'information et de communication du gouvernement.

Le gouvernement a mis en garde contre l'utilisation des médias sociaux pour propager de fausses informations en relation avec les attaques xénophobes dans le pays.

Des messages circulant sur Facebook ou WhatsApp évoquent des attaques imminentes contre des ressortissants étrangers vivant en Afrique du Sud.

"Il est possible que la propagation de désinformation ou d'images et de vidéos falisifiées sur les médias sociaux ou sur des sites Internet trompeurs alimentent actuellement les tensions au sein de nos communautés entre Sud-Africains et ressortissants étrangers", a mis en garde Mme Williams.

Les gens ne doivent pas croire tout ce qu'ils lisent ou voient sur les médias sociaux au sujet de prétendues attaques contre des ressortissants étrangers, a-t-elle dit, ajoutant que certaines vidéos et images affirmant représenter les attaques récentes contre des ressortissants étrangers ne sont pas authentiques.

"La vague récente de faux articles en ligne qui alimente les tensions entre les Sud-Africains et les ressortissants étrangers nous incite à accroître les efforts pour sensibiliser la société sur les fausses informations et les publications trompeuses sur les médias sociaux", a souligné Mme Williams.

Ces fausses informations ont pour but de troubler les relations entre l'Afrique du Sud et ses voisins, a-t-elle estimé.