Dernière mise à jour à 09h32 le 19/04
Le gouvernement libyen soutenu par l'ONU a émis jeudi un mandat d'arrêt contre le commandant de l'armée basée dans l'est du pays, le maréchal Khalifa Haftar, tandis que l'armée du maréchal Khalifa Haftar et les forces du gouvernement continuaient à se disputer le contrôle de Tripoli.
Le Premier ministre libyen Fayez Serraj a émis l'ordre d'arrêter le maréchal Haftar et six autres responsables militaires, mentionnant entre autres leur implication dans les frappes aériennes meurtrières qui ont touché plusieurs quartiers résidentiels de la capitale, selon le service de presse du Premier ministre.
Mardi, certains secteurs du sud de Tripoli ont été touchés par des obus qui ont tué et blessé plusieurs personnes et détruit plusieurs maisons.
Début avril, l'armée du maréchal Khalifa Haftar a lancé une offensive à Tripoli et dans ses environs, et tente depuis de prendre le contrôle de la ville, qui héberge notamment le gouvernement libyen reconnu par l'ONU.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les combats entre l'armée libyenne basée dans l'est et les forces gouvernementales ont à ce jour fait 205 morts et 913 blessés, tout en contraignant des milliers de civils à fuir leur domicile.
La Libye peine à accomplir sa transition démocratique, et reste en proie à l'insécurité et au chaos depuis la chute du régime de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011.