Dernière mise à jour à 09h53 le 25/04
Le nombre total des réfugiés et demandeurs d'asile en Tunisie, jusqu'au 31 mars 2019, s'élève à 1.792 personnes répartis entre 1.581 demandeurs d'asile et 211 réfugiés, a révélé mercredi, lors d'un point de presse à Tunis, l'envoyé spécial du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Vincent Cochetel.
"La plupart sont des ressortissants syriens (soit 1.031) tandis que le reste provient de pays comme l'Erythrée, l'Ethiopie, la Somalie, le Soudan, l'Irak, le Yémen, la Palestine et le Cameroun", a-t-il fait savoir.
D'après M. Cochetel, "le HCR recense, actuellement, l'afflux de 10 demandeurs d'asile par semaine en moyenne (...) ceux-ci sont pris en charge par un système de réception mis en place en collaboration avec les autorités locales (tunisiennes) et le Croissant rouge tunisien, ainsi qu'avec d'autres partenaires".
Le responsable du HCR a remarqué, après avoir fait le déplacement au centre de réception Ibn Khaldoun à Médenine (province du sud-est tunisien à proximité de la frontière libyenne), que "la situation était tendue et des bagarres ont éclaté entre les demandeurs d'asile du centre en question, au nombre de 486, et des habitants de la région, à cause de quelques pratiques jugées incompatibles avec les mœurs locales".
"Le centre n'a jamais été conçu pour accueillir autant de personnes, a-t-il commenté, certains arrivent directement des centres de détention en Libye alors que, par ailleurs, plusieurs d'entre eux étaient capturés par des trafiquants d'êtres humains et d'autres détenus dans des prisons libyennes et présentent, ainsi, un profil psychologique assez fragile".
Dans ce sens, a insisté M. Cochetel, "il faut réfléchir à mieux répartir les demandeurs d'asile pour éviter une concentration de gens traumatisés dans le même espace".
L'envoyé spécial de l'UNHCR a expliqué que la tension observée "est imputée aussi aux attentes de certains demandeurs d'asile désireux de partir en Europe (...) ceux-ci n'acceptant pas de rentrer dans leurs pays d'origine et refusant encore de rester en Tunisie".
Du côté onusien, tout comme pour la partie tunisienne, des inquiétudes ne cessent de se nourrir de l'autre côté de la frontière (avec la Libye) où cinq centres de détention localisés à proximité des zones de combat à Tripoli ont été fermés par les autorités libyennes d'une façon arbitraire, avec des réfugiés qui ont été pris en otage.
Face à pareille situation qualifiée de sensible par le HCR, cette institution de l'ONU "cherche des solutions d'évacuation et négocie une sorte de corridor humanitaire pour les évacuer vers le Niger et d'autres pays de la région (...) même s'il n'y aura pas d'afflux massif des réfugiés vers la Tunisie comme c'était le cas en 2011, il faudrait se préparer au pire en espérant qu'il ne se produise pas", a conclu M. Cochetel.
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