Des frappes aériennes font plusieurs victimes dans le sud de Tripoli, selon l'ONU

Malgré les appels répétés des Nations unies à observer une trêve en Libye pendant le Ramadan, au moins douze frappes aériennes ayant fait plusieurs morts ont été signalées dans le sud de Tripoli, a annoncé mardi un porte-parole de l'ONU.

"Nous pouvons affirmer que les affrontements se sont poursuivis dans le sud de Tripoli, malgré l'appel de la mission de l'ONU à observer une trêve humanitaire d'une semaine. Au moins douze frappes aériennes ayant fait plusieurs morts ont été signalées" lundi, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

La mission de l'ONU à Tripoli a réitéré son appel à respecter une trêve humanitaire, afin de permettre aux civils de se déplacer librement et de faire des achats pendant le Ramadan, mais aussi pour permettra à l'aide humanitaire de parvenir sans entrave aux personnes bloquées dans les zones de conflit, a indiqué M. Dujarric.

Le porte-parole n'a pas fourni de nouvelles informations sur le nombre de victimes depuis que l'offensive a débuté dans les faubourgs de Tripoli, il y a environ un mois de cela. Les chiffres les plus récents faisaient cependant état de 23 civils tués et d'environ 75 autres blessés.

Interrogé sur l'identité des appareils responsables des frappes aériennes de lundi, M. Dujarric a déclaré ne disposer d'aucune information à ce sujet.

"Ce que nous savons, c'est qu'il y a de plus en plus d'affrontements, de frappes aériennes et d'attaques terrestres, ce qui a pour résultat d'aggraver les souffrances endurées par les civils, que ce soit en termes de déplacements forcés ou de destruction des infrastructures civiles", a-t-il affirmé.

Le porte-parole a indiqué que l'ONU était également extrêmement préoccupée par la multiplication des informations selon lesquelles des armes et des munitions seraient fournies aux deux parties, une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité à ce sujet.