Le Cap-Vert et la Chine vont renforcer leur coopération dans le domaine de la culture

La ministre capverdienne de l'Education, Maritza Rosabal, a annoncé samedi que son pays et la Chine allaient renforcer leur coopération dans les domaines de la langue et de la culture.

Elle s'exprimait à l'occasion de l'ouverture du 2e concours national appelé "Pont vers le Chinois", organisé par l'Institut Confucius de l'Université du Cap-Vert.

Cette coopération renforcée est le résultat d'une récente visite en Chine de Mme Rosabal à l'invitation de son homologue chinois. Au cours de cette visite, la coopération existante a été passée en revue et de nouveaux partenariats entre les deux pays ont été étudiés.

La ministre a eu la possibilité d'établir des contacts avec la direction de l'Institut Confucius, d'ouvrir de nouvelles voies, d'élargir et de renforcer la coopération avec cette institution qui promeut depuis quatre ans l'enseignement du mandarin et de la culture chinoise au Cap-Vert.

Avec le gouvernement chinois, a-t-elle déclaré, l'accent a été mis sur le développement des ressources humaines au Cap-Vert et sur l'intention de renforcer les liens dans le domaine de la langue et de la culture chinoises.

"Au niveau universitaire, nous pourrons mener diverses activités. Par exemple, nous donnerons l'occasion aux étudiants formés ici en mandarin d'améliorer leurs connaissances en République populaire de Chine", a-t-elle indiqué.

Un autre domaine abordé concerne la mer et les projets chinois visant à renforcer la coopération entre peuples et à faciliter la communication non seulement du point de vue linguistique, mais également du point de vue matériel.

Pour la ministre, l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) lancée par la Chine est "très importante" dans la mesure où elle rapprochera les différentes nations, c'est-à-dire non seulement de la Chine avec le reste du monde, mais également les nations entre elles.

"Nous devrions considérer la mer comme notre principal potentiel, mais aussi comme notre principal moyen de communication et de développement économique et humain durable", a-t-elle conclu.