Les consultations entre les parties sont importantes pour le maintien de la paix, selon un envoyé sud-africain à l'ONU

Un ambassadeur d'Afrique du Sud aux Nations unies a déclaré mardi que les consultations trilatérales continues entre le secrétariat des Nations unies, les pays contributeurs en soldats et en policiers et le pays hôte sont importantes lors de l'établissement du mandat des missions, lors de leurs évaluations et révisions périodiques, et ainsi que lors de leur retrait éventuel.

Jerry Matjila, représentant permanent d'Afrique du Sud aux Nations unies, a déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur les opérations de maintien de la paix de l'ONU, qu'une telle coopération garantirait l'implication active de toutes les parties prenantes, et en particulier du pays hôte, dans la définition des attentes de ces missions, y compris en termes de jalons intermédiaires et de calendrier.

Cela assurerait non seulement le succès de la mission de maintien de la paix mais poserait également les bases pour la poursuite des activités de construction de la paix, a-t-il dit.

L'Afrique du Sud est convaincue que la responsabilité de la recherche d'une solution réside en premier lieu dans le peuple soudanais, au Soudan, et dans le peuple chypriote, à Chypre, ajoutant que "dans ce même sens, nous souhaitons réaffirmer le rôle essentiel de l'ONU pour aider les parties à amener ces deux conflits à un règlement complet et durable et à la paix".

L'Afrique du Sud tient à souligner que, si les opérations de maintien de la paix sont confrontées à des défis en termes de ressources, la situation politique et de sécurité sur le terrain doit être prise en compte pour confirmer les décisions tels que les retraits et la redéfinition des priorités des forces, ce qui est essentiel pour éviter de reperdre le terrain gagné, a-t-il dit.

Un élément essentiel d'une transition réussie du maintien de la paix à la conslidation de la paix est la préparation de plans de secours pour assurer une paix durable, et la préparation d'une éventuelle présence de suivi de l'ONU. Les transitions ne peuvent réussir que si elles sont bien planifiées, bien exécutées et bien intégrées, a déclaré l'envoyé sud-africain.