Dernière mise à jour à 16h21 le 18/06
Beijing a critiqué le 17 juin les propos irresponsables que Washington a tenus lors de la visite d'un haut responsable des Nations Unies dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, affirmant que les États-Unis n'étaient pas en position de critiquer la coopération normale entre la Chine et l'ONU.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain John Sullivan s'est entretenu le 14 juin dernier avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, « pour exprimer de profondes inquiétudes » au sujet du voyage effectué dans le Xinjiang par Vladimir Voronkov, secrétaire général adjoint du Bureau de l'ONU au sujet de la lutte contre le terrorisme. Selon Reuters, M. Sullivan a déclaré que cette visite était « très inappropriée ».
« Les accusations sans fondement de Washington sur la Chine et l'ONU sont futiles », a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lu Kang lors d'un point de presse quotidien.
Selon le ministère, M. Voronkov s'est rendu du 13 au 15 juin dernier à Beijing et au Xinjiang, où il a rencontré des diplomates de haut rang, dont le vice-ministre des Affaires étrangères, Le Yucheng, et le vice-ministre des Affaires étrangères, Zhang Jun.
Sa visite a été un succès et a permis de renforcer la coopération entre la Chine et l'ONU dans la lutte contre le terrorisme, a ajouté M. Lu, soulignant que l'ONU s'est également félicité de cette visite.
Les États-Unis ne veulent pas entendre de voix justes et objectives de la communauté internationale sur la situation au Xinjiang, ce qui n'a rien de nouveau, a déclaré le porte-parole.
La Chine a rappelé à plusieurs reprises sa position solennelle sur les affaires liées au Xinjiang, et les États-Unis calomnient les politiques et les mesures légitimes de Beijing à l'égard du Xinjiang et s'ingèrent dans les affaires intérieures du pays, a encore dit M. Lu.
« Washington demande à Beijing d'expliquer ses mesures de déradicalisation au Xinjiang, mais lorsque la Chine ouvre ses portes et invite les représentants de l'ONU à se rendre dans la région, les États-Unis critiquent cette visite comme hautement inappropriée. De telles pratiques sont extrêmement hypocrites et n'ont aucun sens », a-t-il conclu.