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Le Parti communiste chinois à l'avant-garde de la paix et de la sécurité dans le monde (dirigeant marocain)

Xinhua | 01.07.2019 16h56

Le Parti communiste chinois (PCC) est à l'avant-garde de la paix et de la stabilité dans le monde et, à ce titre, il est "l'ami de tous les peuples épris de paix, de stabilité et de développement", assure Ilyas El Omari, ancien secrétaire général du parti marocain Authenticité et Modernité (PAM) et actuel président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (nord).

"Grâce aux orientations et à l'expérience exceptionnelle du Parti communiste chinois, la Chine occupe une place de choix dans le monde. Grâce aussi au travail du parti, la Chine est devenue un membre permanent du Conseil de sécurité. C'est à partir de cette position qu'il a contribué, aux côtés des forces éprises de paix, à la stabilité et à la sécurité internationales", a-t-il dit à Xinhua à l'occasion du 98e anniversaire de la création du PCC.

Selon lui, le Parti communiste chinois est un "allié" et un "ami" de tous les peuples avides de libération et épris de paix. Il a été et est toujours à l'avant-garde de la paix et de la stabilité dans le monde.

Par le biais du PCC, la Chine a développé une philosophie particulière et distincte dans ses relations commerciales, économiques et politiques, relève-t-il, ajoutant qu'il est devenu une "référence" pour les autres pays et partis politiques en dépit des différences qui peuvent, parfois, surgir.

"L'expérience de la Ceinture et la Route lancée par le président chinois, Xi Jinping, a entraîné une nouvelle transformation dans les relations commerciales et économiques entre les pays, en termes d'intégrité et d'équité", fait-il observer.

Interrogé sur la lutte menée par le PCC pour résister à l'agression étrangère et présider au renouveau de la nation chinoise au cours du siècle écoulé, M. Omari estime que près d'un siècle après sa création, le Parti communiste chinois est devenu non seulement un "instrument, mais aussi une école de pensée et de la théorie marxiste".

"C'est une école d'innovation par excellence. En effet, la résistance aux agressions extérieures à la fin des années 1940 et les victoires impressionnantes qu'il a remportées lors de ses nombreuses batailles témoignent de la force renouvelée du Parti communiste chinois", indique-t-il.

Pour lui, "il suffit que les théories et pratiques menées par les leaders du parti en Chine aient réussi à créer un large front national entre les diverses composantes de la grande nation chinoise. Non seulement ce front uni a-t-il réussi à résister à l'agression, mais il a également permis de passer de la bataille de la libération au triomphe du défi de la construction du modèle socialiste", expliqué M. Omari.

Ainsi, le modèle du PCC est devenu un flambeau porté par toutes les forces de libération et d'émancipation dans le monde, poursuit-il, car au stade de la révolution et de la construction de l'Etat, le PCC s'est efforcé de gagner de nombreux amis et de réduire le nombre de ses ennemis.

Le Parti communiste a également été un pionnier dans la façon de séduire les populations rurales, transformant les agriculteurs et paysans pauvres en leaders de la libération et de la construction des zones urbaines. Ala faveur de ces innovations théoriques et pratiques, la grande Chine vit dans la prospérité aujourd'hui, affirme encore le responsable politique.

Et d'ajouter que les dirigeants historiques du parti ont pu, par leur ouverture sur les expériences humaines non communistes, créer une nouvelle option au sein de l'école marxiste, laquelle option a conféré au marxisme des caractéristiques ou une identité chinoises (le marxisme à la chinoise), comme mentionné dans le dernier rapport politique du Parti communiste chinois.

L'ouverture sur les expériences non communistes et leur utilisation à bon escient ont fait de l'expérience chinoise une "école autonome". De ce fait, la Chine et le PCC ont réussi à contenir toutes les mutations pour finalement créer une expérience unique au monde, une expérience réussie qu'illustrent les indicateurs majeurs du développement économique, technologique et social, souligne-t-il.

Au sujet des actions concrètes entreprises par le PCC pour lutter contre la corruption et maintenir son caractère progressiste, M. Omari rappelle qu'au cours de la dernière décennie, le PCC a connu des changements ayant "touché la structure de l'Etat, de la société et du parti. Il a ainsi fait de la lutte contre la corruption au sein du parti et de l'Etat la "priorité des priorités".

Il a également oeuvré à la consolidation de la dimension progressiste du parti dans la gestion de ses affaires. Cela s'est traduit par la consécration du principe de rendre des comptes et, sur cette base, nombre de cadres et de dirigeants du parti ont été destitués et d'autres, impliqués dans des affaires de corruption, ont dû assumer leurs responsabilités politiques au sein des organes du parti ou devant les tribunaux chinois, rappelle M. Omari.

"Le principe de la lutte contre la corruption représente pour le secrétaire général et les dirigeants du Parti communiste chinois une priorité irréversible pour garantir la dignité au peuple chinois et le maintien de la force et de la cohésion de l'Etat", affirme-t-il.

La lutte contre la corruption étant devenue un chantier parallèle au projet de construction et de développement économiques, "c'est le succès de cette bataille qui renforce la force et la stabilité de la Chine et contribue à accélérer la croissance économique du pays et à faire face à la concurrence acharnée des grandes économies mondiales, conclut Ilyas El Omari.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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