Dernière mise à jour à 08h50 le 02/07
"Nous terminons cette journée sur ce qu'il faut convenir d'appeler un échec parce qu'aucun résultat n'a été trouvé", a dit lundi le président français Emmanuel Macron, au deuxième jour de négociations sur les futurs dirigeants des institutions de l'Union européenne (UE).
Dimanche après-midi, puis la longue nuit, ainsi que la matinée de lundi n'auront pas suffi pour que les négociations et les tractations aboutissent sur les attributions des postes clés de l'UE, dont celui de président de la Commission européenne.
Le président Macron a évoqué des divisions et des ambitions personnelles, qui à ses yeux, "n'avaient pas lieu d'être autour de la table".
Des divisions politiques au sein du Parti conservateur européen, marqué par le désaccord de plusieurs de ses leaders, ont, semble-t-il, plombé ce qui avait pu être pré-agré, note M. Macron.
Il en est de même des divisions géographiques au sein du Conseil qui, souligne M. Macron, ont conduit malgré les efforts de la nuit de reporter les négociations au 2 juillet.
"Personne ne peut être satisfait sur ce qui vient de se passer durant tant d'heures. Je pense que tout ça relève de problèmes extrêmement profonds qu'il nous faudra régler dans la durée", a insisté le président français.
M. Macron a par ailleurs parlé d'une certaine lourdeur dans le mode de désignation des candidats : "Tout ce processus a été mal pensé au départ avec l'ambiguïté des candidats tête de liste", ainsi que d'une lecture qui peut être ambiguë du traité de l'UE.
Il a appelé à une simplification des processus.
A noter que les travaux des 28 se poursuivront le 2 juillet dès 11h00 et devraient parvenir enfin à un consensus. Il y va aussi de la crédibilité de l'institution.