Dernière mise à jour à 11h21 le 24/07
L'enquête se poursuit avec le pilote de l'avion militaire libyen, ayant été contraint d'atterrir lundi en Tunisie d'autant plus que le ministère des Affaires étrangères se chargera du règlement de la situation conformément aux coutumes diplomatiques et les conventions internationales, a-t-on appris mardi auprès du ministère tunisien de la Défense.
D'après la même source, il y a eu une coordination entre le ministère de la Défense et le ministère des Affaires étrangères à propos de l'avion et du pilote.
Lundi, un avion militaire libyen de type L39 a été intercepté dans l'espace aérien tunisien, dans la localité de Beni Ghezaiel, au sud de Médenine, une province tunisienne du sud-est, à proximité de la frontière libyenne.
Selon un communiqué du ministère tunisien de la Défense, "le système de surveillance a été alors activé pour intercepter l'engin à moins que son pilote, un colonel, ne serait contraint d'atterrir".
Une enquête préliminaire a été menée par les agents du district de la Garde nationale de Médenine tandis que les autorités judiciaires militaires poursuivront l'enquête, a expliqué le ministère.
Selon les premières déclarations du militaire libyen, l'appareil a subi une panne, ce qui l'a obligé de procéder à un atterrissage d'urgence.