Dernière mise à jour à 10h18 le 05/09
Dans un discours à la nation prononcé mercredi à la télévision nationale, le président guinéen Alpha Condé a invité les acteurs politiques et sociaux à privilégier le dialogue dans le pays, afin de préserver un climat de paix et de quiétude sociale en Guinée.
Pour ce faire, le chef de l'Etat a renouvelé sa totale confiance à son Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana en charge du dialogue politique et social, pour conduire de larges consultations avec toutes les composantes de la société guinéenne.
"Je reste confiant dans ce dialogue inclusif dont les délibérations pourront nous éclairer dans nos choix, répondre à toutes les interrogations, renforcer la confiance entre les acteurs et permettre sans doute à notre pays de poursuivre son chemin sur la voie de la démocratie et du progrès", a indiqué le président Condé.
Parlant de l'avancée économique et de l'évolution politique de la Guinée ces derniers années, le président guinéen a rappelé que son "pays vient de loin avec un héritage lourd".
Toutefois, a-t-il dit, grâce aux efforts communs, à la détermination et à la patience du peuple de Guinée, beaucoup de défis ont été relevés, notamment la stabilité économique, la réforme des forces de défense et de sécurité, de la justice, la lutte contre Ebola et l'amélioration du système de santé, le développement des secteurs des mines, de l'énergie, de l'agriculture, de l'industrie et une série de réformes structurelles et institutionnelles.
Dans un ton plutôt rassurant, le président guinéen a indiqué que le pays avance et qu'il est sur la bonne voie, comme l'attestent ailleurs tous les observateurs dont le Fonds monétaire international (FMI) à la Banque mondiale en passant par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) et l'Agence Française de Développement (AFD).
Sur les grandes questions en débats, notamment en ce qui concerne l'adoption ou non d'une nouvelle Constitution, le chef de l'Etat a insisté sur le fait que "personne n'a le pouvoir ou le droit de se substituer au peuple et ne dispose de toute l'autorité pour parler, agir, décider en son nom et à sa place".