Dernière mise à jour à 14h42 le 25/09
Les États membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) doivent conclure en novembre l'examen du nouveau tarif extérieur commun, a annoncé mardi une responsable.
La secrétaire principale au ministère kényan de la CAE et du Développement régional, Margaret Mwakima, a déclaré à Nairobi que les six États membres sont convenus d'augmenter les droits de douane sur les importations dans la région.
"Les gouvernements et les secteurs privés de la région sont tous favorables à l'augmentation des droits de douane sur les produits finis importés afin de protéger les fabricants nationaux contre les importations", a déclaré Mme Mwakima lors d'une conférence de presse sur la prochaine conférence de haut niveau sur l'intégration du commerce dans la CAE qui se tiendra à partir de mercredi.
Cet événement de trois jours s'inscrit dans le cadre des célébrations commémorant le 20e anniversaire de la CAE et le 15e anniversaire de la mise en place de l'union douanière.
Le bloc commercial maintient actuellement un tarif extérieur commun de 0% pour les importations de matières premières, de 10% pour les biens intermédiaires et de 25% pour les produits finis.
Mme Mwakima a déclaré que la révision du tarif extérieur introduira un droit d'importation de 25% pour les produits semi-finis et un droit d'importation de 30 à 35% pour les produits finis entrant dans le bloc économique.
"Le but est de décourager les importations de biens qui peuvent être fabriqués au sein du bloc commercial," a-t-elle dit.
Elle a souligné que la région souhaitait élargir sa base industrielle afin d'accroître le nombre de possibilités d'emploi en Afrique de l'Est.