Dernière mise à jour à 10h38 le 29/09
L'Egypte a rejeté samedi la récente déclaration rendue publique par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) sur les récentes manifestations en Egypte.
"Il est inacceptable qu'une telle déclaration soit émise par une entité de l'ONU qui doit vérifier l'exactitude de sa déclaration et ne doit pas fonder ses évaluations sur des hypothèses et des attentes afin de promouvoir des impressions qui vont à l'encontre de la réalité et de la vérité des affaires", a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Vendredi, la haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, s'est déclarée gravement préoccupée par les reportages faisant état d'un "manque de procédure régulière à la suite d'arrestations liées aux manifestations en Egypte", et a exhorté les autorités égyptiennes à "respecter le droit à la liberté de l'expression et de l'assemblement pacifique dans le plein respect des critères et normes internationales."
Dans une déclaration, elle a exhorté les autorités égyptiennes à changer radicalement leur approches à l'égard de toute future manifestation.
En réponse, le ministère égyptien des Affaires étrangères a affirmé que la déclaration de Mme Bachelet est "basée sur des informations sans fondement puisque les allégations qu'elle contient sont fondée sur de fausses hypothèses".
La semaine dernière, des centaines d'Egyptiennes étaient dans la rue pour protester contre le gouvernement dans plusieurs villes après qu'un entrepreneur égyptien exilé a mis en ligne des vidéos, accusant le gouvernement de corruption et de dépenses somptueuses de fonds publics, selon les médias locaux.
Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a déjà qualifié ces allégations de "mensonges et calomnies", exhortant les médias égyptiens à confronter à de telles campagnes de calomnie.