Dernière mise à jour à 09h53 le 21/10
Les médias doivent éviter de jouer le jeu des terroristes, a décalé dimanche le ministre burkinabè en charge de la Communication et porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou.
M. Dandjinou s'exprimait dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la 21è Journée mondiale sur la liberté de la presse cette année sous le thème "comment consolider la liberté de presse face à la menace terroriste".
"Nous devons admettre également que les médias doivent éviter, d'une part, de jouer le jeu des terroristes par une course effrénée à l'information et aux images sensationnalistes, et d'autre part, d'affecter les efforts consentis par les forces de défense et sécurité et la résilience des populations qui font constamment et vaillamment face aux forces du mal", a-t-il souligné.
M.Dandjinou a reconnu que l'adoption par l'Assemblée nationale, le 21 juin dernier d'un nouveau code pénal a soulevé un tollé de la part des organisations professionnelles des médias au Burkina, qui l'ont jugé liberticide, en ce qu'il empêcherait le travail des journalistes.
" Mais, pour le gouvernement qui promeut la liberté d'expression et d'informer, il ne s'agit nullement d'une entrave au travail des médias", a-t-il insisté.
Pour lui, "il est évident que la lutte contre le terrorisme doit être l'affaire de tous, sans exception, afin de promouvoir l'intégrité, l'unité, la cohésion sociale, le dialogue inter religieux et la tolérance religieuse au Burkina Faso".