Dernière mise à jour à 15h35 le 16/12
Le ministre éthiopien de l'Innovation et de la Technologie Getahun Mekuria a salué dimanche le partenariat avec la Chine dans le développement du secteur des sciences spatiales en Ethiopie.
S'adressant à Xinhua, M. Mekuria a déclaré que son ministère s'était associé à son équivalent chinois pour former les ingénieurs spatiaux éthiopiens ainsi que pour aider à lancer le premier satellite spatial éthiopien.
"L'Ethiopie et la Chine entretiennent des liens solides dans de multiples secteurs. En tant que vitrine de ces liens, le premier satellite spatial éthiopien sera lancé de Chine le 20 décembre."
"La Chine a déjà aidé à former 20 ingénieurs spatiaux éthiopiens en Chine et en Ethiopie en faisant appel à du personnel chinois expérimenté. Ces ingénieurs éthiopiens devraient jouer un rôle clé dans l'exploitation du premier satellite spatial éthiopien", a confié le ministre à Xinhua.
Le satellite spatial aura son centre de commandement et de contrôle en Ethiopie à l'observatoire spatial d'Entoto, le seul observatoire spatial d'Afrique de l'Est situé sur les collines de 3.200 mètres d'Entoto, à la périphérie de la capitale Addis-Abeba.
M. Mekuria a également indiqué qu'une importante délégation éthiopienne composée de hauts responsables du gouvernement éthiopien et de personnalités des médias se rendra en Chine pour assister au lancement du premier satellite spatial éthiopien.
"Ce nouveau satellite soutenu par la Chine aidera l'Ethiopie à économiser sur les devises étrangères dont elle a tant besoin et qu'elle dépense actuellement pour obtenir des informations auprès de satellites appartenant à des tiers", a déclaré M. Mekuria à Xinhua.
Une fois opérationnel, le satellite devrait permettre à l'Ethiopie d'économiser environ 350 millions de birr (environ 11 millions de dollars) par an.
Selon M. Mekuria, le satellite spatial nommé ETRSS-1 sera utilisé pour toute une gamme d'activités, y compris pour la transformation agricole, la surveillance des ressources forestières, les prévisions météorologiques, l'évaluation du potentiel minier ainsi que le développement et la surveillance des infrastructures.