Les essais cliniques du vaccin contre le sida développé par la Chine se poursuivent

Selon la Commission nationale de la santé, un essai clinique multi-centres sur le vaccin contre le sida développé par la Chine a débuté cette année et est en cours.

« En général, tous les vaccins nécessitent un long processus allant du développement au marché. C'est encore plus difficile pour le vaccin contre le sida, qui est déterminé par les caractéristiques du virus du sida lui-même », a déclaré Jin Cong, directeur adjoint du Bureau de la prévention du sida au Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies, dans un entretien en ligne organisé le 4 décembre par la Commission nationale de la santé.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de vaccin efficace et sans danger pour prévenir le VIH, a noté M. Jin, ajoutant que les progrès de la recherche sur les vaccins contre le sida en Chine étaient synchronisés avec les progrès de la recherche internationale.

Le vaccin ADN-rTV doté de droits de propriété intellectuelle totalement indépendants, mis au point par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, est le premier vaccin réplicatif à vecteur viral contre le sida à avoir mené un essai clinique de phase II à son terme, a déclaré M. Jin, ajoutant que « des essais cliniques ont montré que le vaccin ADN-rTV est sans danger et peut amener les sujets à produire une forte réponse anticorps et une réponse immunitaire cellulaire ».

La Chine a obtenu des résultats remarquables dans la prévention et le traitement du sida, ont de leur côté souligné des experts lors d'un entretien en ligne publié le 5 décembre.

« La transmission du sida par transfusion sanguine a pour l'essentiel été bloquée, et la transmission par l'usage de drogues et de la mère à l'enfant ont également été contrôlées de manière efficace. L'épidémie globale de sida a continué d'être maîtrisée, le ramenant à un niveau bas », a déclaré Li Dongmin, directeur adjoint du département d'épidémiologie du centre de prévention et de contrôle des MST/sida, ajoutant que la transmission sexuelle était devenue la principale voie de transmission et soulignant que la tâche de prévention et de traitement du sida était toujours ardue.