Dernière mise à jour à 09h13 le 09/12
Des pays et des experts étrangers ont uni leurs forces pour condamner l'adoption de la soi-disant "Loi sur la politique des droits de l'Homme des Ouïgours 2019" par la Chambre des représentants des Etats-Unis malgré la forte opposition de la Chine.
Ils ont souligné que la décision américaine interférait dans les affaires intérieures de la Chine, diffamait la condition des droits de l'Homme dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), salissait les efforts de la Chine contre le terrorisme et l'extrémisme et révélait les doubles standards américains sur l'anti-terrorisme.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a exprimé sa condamnation dans un communiqué affirmant que l'adoption du projet de loi lié au Xinjiang par la Chambre des représentants américaine viole le droit international et interfère dans les affaires intérieures de la Chine.
Le gouvernement chinois s'engage à réprimer le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme et a contribué à la cause internationale de l'anti-terrorisme, selon le ministère, ajoutant que la Chine a le droit de préserver sa souveraineté, son intégrité territoriale et sa sécurité nationale.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué que l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats souverains est devenue une activité régulière des Etats-Unis, qui ont déjà par le passé exterminé les Amérindiens, asservi les Africains et provoqué des morts innocentes en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye, au Yémen et dans d'autres pays.
Les Etats-Unis ne sont pas qualifiés pour commenter les questions raciales et des droits de l'Homme ainsi que les affaires ethniques des autres pays, selon le communiqué.
Sonia Bressler, experte française de la Chine, s'est rendue au Xinjiang à plusieurs reprises. Selon elle, le Xinjiang est un endroit où plusieurs groupes ethniques vivent harmonieusement ensemble.
Elle a expliqué que l'adoption du projet de loi lié au Xinjiang reflétait l'état d'esprit hégémonique de Washington, qui utilise les "droits de l'Homme" comme couverture pour induire l'opinion publique en erreur.
Ezzat Saad, directeur du Conseil égyptien des affaires étrangères, s'est rendu il y a deux ans à Urumqi, chef-lieu de la région autonome ouïgoure du Xinjiang. Il a affirmé que le développement économique et le progrès social du Xinjiang sont étroitement liés à ses mesures anti-terroristes et anti-extrémistes.
Aucun pays n'a le droit d'interférer dans les affaires du Xinjiang, qui sont les affaires intérieures de la Chine, a-t-il martelé, ajoutant que l'utilisation par les Etats-Unis des soi-disant "questions des droits de l'Homme" pour se mêler des affaires intérieures de la Chine relève du "chantage".
Bambang Suryono, un chercheur indonésien qui préside le think tank Nanyang ASEAN Foundation à Jakarta, a indiqué que le projet de loi lié au Xinjiang adopté par la Chambre des représentants américaine, qui ignore les faits et confond le bien avec le mal, est un exemple d'hégémonisme et d'interventionnisme.
Les politiques efficaces mises en œuvre par le gouvernement chinois se concentrent sur la stabilité à long terme et le développement sain du Xinjiang, inspirant d'autres pays, a conclu M. Suryono.