Dernière mise à jour à 16h37 le 13/12
Beijing a exhorté le 12 décembre les politiciens et les médias occidentaux à surmonter leur « paranoïa » à propos de la Chine en adoptant l'ouverture et l'inclusivité et en instaurant une coopération gagnant-gagnant.
Ils devraient également abandonner leur attitude à somme nulle et leur mentalité de guerre froide et traiter les autres pays selon le principe de l'égalité et du respect mutuel, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'une conférence de presse quotidienne, après que des universitaires australiens et américains ont publié des articles sur les relations de leur pays avec la Chine.
L'Australian Financial Review a publié le 10 décembre un article d'opinion intitulé « Notre panique de la Chine entre dans le monde de la paranoïa », écrit par James Curran, professeur d'histoire à l'Université de Sydney.
Parallèlement, dans un récent article publié dans Foreign Affairs, Fareed Zakaria, présentateur sur CNN, a déclaré que la Chine était « une nation remarquablement responsable sur le front géopolitique et militaire », et qu'une guerre froide avec elle imposerait des coûts « énormes » aux États-Unis et fausserait son économie.
Mme Hua a félicité les deux commentateurs pour leur « attitude objective et rationnelle envers les questions liées à la Chine, et le courage et la perspicacité dont ils ont fait preuve », ajoutant que certains politiciens et médias occidentaux sont si « paranoïaques » qu'ils s'opposent à la Chine chaque fois qu'ils l'évoquent.
Selon Mme Hua, ils utilisent tout ce qu'ils peuvent pour salir la Chine, ignorant même leur propre conscience, affirmant que la cause profonde de ces phénomènes est qu'ils ne voient pas la Chine de la bonne manière.
« Nous n'avons pas déclenché de guerre, interféré dans les affaires intérieures d'autres pays, annexé un pouce de territoire d'autres pays ou violé la règle et l'ordre internationaux », a poursuivi Mme Hua.
« Nous sommes ouverts et jouons cartes sur table dans nos politiques et nos actions. Nous nous battons quand c'est nécessaire, et uniquement pour gagner l'égalité et la dignité que nous méritons », a-t-elle dit.
Ce n'est pas parce que la Chine est un grand pays qu'elle constitue une menace et que les personnes obsédées par leur peur de la Chine « ne laisseront qu'un héritage plein de problèmes », a-t-elle conclu.