Dernière mise à jour à 08h51 le 02/01
Bien qu'il n'ait pas révélé la liste nominative de son cabinet, le chef du gouvernement tunisien désigné, Habib Jemli, a annoncé lors d'une conférence de presse ce mercredi à Tunis, que le nouveau gouvernement sera composé à raison de 40% de femmes.
Il a confirmé que la composition nominative de son gouvernement sera annoncée demain, jeudi, après son dépôt par le président de la République, Kaïs Saïed, à la présidence de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP, parlement).
"Je veux bien clarifier, voire même insister, que le nouveau gouvernement est un gouvernement de compétences nationales apolitiques dont le choix a été fondé sur les critères de la crédibilité, la transparence et la pleine capacité de gouvernance", a dit M. Jemli.
Selon lui, "d'autres volets ont été pris en considération dans le choix des nouveaux ministres à savoir le programme gouvernemental pour le nouveau mandat y compris un programme urgent pour l'exercice 2020 (...) outre les priorités de la prochaine étape sans omettre l'impérative de concevoir une nouvelle méthodologie de travail en matière de rendement gouvernemental ".
Parmi les priorités phares, a mentionné M. Jemli, figurent les défis économiques et financiers, la lutte contre la pauvreté et la corruption mais surtout la grande bataille de longue haleine contre le terrorisme".
M. Jemli a révélé certains indices en relation avec la composition de son gouvernement dont la présence d'une femme à au sommet hiérarchique de la diplomatie tunisienne (sans pour autant confirmer qu'il s'agit bien du portefeuille des Affaires étrangères) tout en admettant que l'âge des futurs ministres sous le commandement de Jemli varie entre 31 ans et 69 ans.
En recevant, ce jeudi, la composition du nouveau gouvernement de Habib Jemli, l'Assemblée des représentants du peuple devra fixer une date pour une séance plénière dédiée à la présentation de la déclaration gouvernementale et des ministres pour en finir avec le vote de confiance où une majorité absolue, de 109 voix sur les 217 possibles est requise pour pouvoir donner l'aval au nouveau gouvernement.