Dernière mise à jour à 21h35 le 31/12
1. La publication de la première photo du trou noir signifie que l'exploration spatiale a réalisé un pas important.
Des chercheurs de plusieurs pays, y compris la Chine, ont publié conjointement la première photo du trou noir dans l'histoire de l'humanité le 10 avril. Des chercheurs de plusieurs pays et régions travaillent pour le projet «l'Event Horizon Telescope » depuis deux ans. Un télescope géant virtuel, composé des radiotélescopes installés dans le monde entier a été utilisé pour prendre des photos. Ce trou noir situé à 55 millions d'années-lumière de la Terre a une masse équivalente de 6,5 milliards de masses solaires. Le 28 novembre, l'Observatoire astronomique national chinois de l'Académie chinoise des sciences a annoncé la découverte d'un trou noir de masse stellaire dont la masse est la plus élevée jusqu'à aujourd'hui, soit 70 fois supérieure à celle du Soleil. La publication de la photo du trou noir et des découvertes dans ce domaine prouvent qu'une fois en plus que la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein est correcte. L'exploration spatiale et les connaissances de l'être humain en la matière ont ainsi fait un pas significatif.
2. Une série d'attaques terroristes se sont produits dans plusieurs pays, ce qui signifie que la lutte antiterroriste a besoin en urgence de la coopération approfondie et efficace.
Le 21 avril, une série d'attaques à l'explosif ont eu lieu à Colombo, capitale économique du Sri Lanka, faisant plus de 250 morts. Des séries d'attaques terroristes se sont produits dans le monde entier cette année. En début d'année, une attaque terroriste a eu lieu à Nairobi, capitale du Kenya. En mars, une fusillade a eu lieu à Christchurch en Nouvelle-Zélande. En juillet, des explosions se sont produites à Kaboul, capitale de l'Afghanistan. Même si après le coup dur subi par le groupe extrémiste « État islamiste », son chef Abou Bakr al-Baghdadi est mort, ce qui reste de l'organisation s'infiltre dans le reste du monde. Les forces terroristes planifient des attaques terroristes avec des forces extrémistes locales, ce qui constitue de nouvelles menaces. Les organisations terroristes se servent des moyens comme le nouveau média pour intensifier leur campagne de promotion et diffuser des pensées extrémistes. Dans la nouvelle conjoncture de la lutte antiterroriste, la communauté internationale a besoin en urgence de la coopération encore plus approfondie et efficace
3. La Chine assume ses responsabilités en tant que grande puissance par organiser quatre événements majeurs sur le front diplomatique.
Le deuxième Forum « la Ceinture et la Route » pour la Coopération internationale s'est ouvert à Beijing, signifiant que la construction de « la Ceinture et la Route » est entrée dans une nouvelle phase de développement de qualité. L'Exposition internationale d'horticulture de Beijing 2019 a donné une orientation à la construction conjointe de la base de la civilisation écologique et à la poursuite commune du développement vert. La Conférence sur le dialogue des civilisations asiatiques a renforcé les échanges et l'inspiration mutuelle entre les civilisations dans le monde. La deuxième Exposition internationale d'Importation de Chine a été un chorus mondial de l'ouverture et de la coopération en faveur de la mondialisation économique, de la sauvegarde de l'ordre commercial multilatéral afin d'offrir plus de biens publics internationaux. Cette année, le président Xi Jinping a présidé quatre événements majeurs diplomatiques organisés par la Chine. Il a illustré en profondeur la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » et le concept sur l'approfondissement des échanges et de l'inspiration mutuelle entre les civilisations afin de construire ensemble une communauté de destin, lançant un appel retentissant de sauvegarde du multilatéralisme. Le secrétaire général des Nations Unies António Guterres a dit la Chine est devenue le pilier le plus important et la force indispensable et fiable pour défendre le multilatéralisme et promouvoir la paix et le développement du monde.
4. «La pression maximale » exercée par les États-Unis sur l'Iran monte d'un cran alors que plusieurs pays s'efforcent de sauver l'accord sur le programme nucléaire de l'Iran.
Depuis le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, les Américains augmentent progressivement « la pression maximale » sur l'Iran. Le 8 mai, l'Iran a annoncé le non-respect de certains engagements de l'accord comme contre-mesures. Depuis juillet, les attaques sur les navires pétroliers et sur les champs pétroliers ont été perpétrées dans la région du Golfe, entraînant une escalade de la tension. Par ailleurs, les États-Unis envisagent une «coalition internationale pour escorter les navires » dans le Golfe le détroit d'Ormuz, visant l'Iran. La situation est devenue encore plus tendue. De l'autre côté, des différents États parties à l'accord sauf les États-Unis ont réitéré leur engagement à honorer l'accord dans son intégralité et de façon efficace. En décembre 19, la Belgique et 5 pays européens ont annoncé leur adhésion au mécanisme de paiement européen établi par la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni avec l'Iran, destiné à promouvoir la poursuite des transactions commerciales normales entre la communauté internationale et l'Iran.
5. La Chine œuvre en faveur d'un règlement politique du dossier de la Péninsule coréenne. De différentes parties multiplient les interactions.
Du 20 au 21 juin, le président Xi Jinping a effectué une visite d'État à la RPDC. Le 17 décembre, la Chine et la Russie ont proposé ensemble au Conseil de sécurité des Nations Unies un projet de résolution visant à régler politiquement le dossier de la Péninsule coréenne. Il encourage aussi la RPDC et les États-Unis à s'occuper des préoccupations des uns et des autres et à agir dans le même sens. Cette année, grâce aux efforts de la communauté internationale, y compris la Chine, on revoit l'espoir en ce qui concerne la situation de la Péninsule coréenne, d'autant plus que les différentes parties multiplient des échanges. La deuxième rencontre entre les dirigeants américains et nord-coréens à la fin de février a eu lieu à Hanoi au Vietnam. En juin, les deux dirigeants se sont rencontrés de nouveau à Panmunjom. Mais, à cause de manque total de mesures substantielles de la part des Américains pour répondre aux préoccupations de la RPDC et pour enlever les sanctions sur la RPDC, les deux parties manquent de confiance mutuelle. L'avenir de la Péninsule coréenne reste donc flou.
6. Le retrait officiel des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) provoque des inquiétudes sur une nouvelle course aux armements.
Le 2 août, malgré l'opposition de la communauté internationale, les États-Unis se sont retirés du traité FNI, lequel prendra fin officiellement en fin d'année. Au début de l'année, les États-Unis ont annoncé qu'ils n'honoreraient pas temporairement les obligations du traité FNI, et qu'ils déclencheraient la procédure de retrait. Par la suite, le président russe Poutine a signé un ordre par lequel la Russie cesserait de respecter le traité FNI. Après le retrait des États-Unis, ces derniers ont effectué des tests de missile de croisière de portée intermédiaire et de missile balistique à portée intermédiaire. Ceci provoque des inquiétudes sur une nouvelle course aux armements. L'unilatéralisme complique la conjoncture mondiale, avec une montée marquée de l'incertitude et de l'instabilité.
7. Le « Brexit » est reporté à une date indéterminée, mettant en défi le processus d'intégration de l'Europe.
Le Parlement britannique a adopté un amendement le 19 octobre, forçant le premier ministre Boris Johnson a demandé à l'Union européenne de reporter la date limite du « Brexit » du 31 octobre 2019 au 31 janvier 2020. Cette demande a été approuvée par l'Union européenne, permettant au Royaume-Uni d'éviter « un Brexit sans accord ». Le 20 décembre, la Chambre des communes du Parlement britannique a décidé par un vote que les lois relatives au « Brexit » seraient adoptées en principe. Le « Brexit » qui a traîné pendant plus de trois ans est reporté de nouveau. Ses effets négatifs ne cessent d'accroître, à tel point que le processus d'intégration européenne risque de stagner, voire faire marche arrière. Cela a non seulement affaibli l'importance et l'influence de l'Union européenne à l'international, mais a compliqué le paysage politique de l'Europe et du monde.
8. Le Chili a annulé des conférences internationales. Des émeutes ont éclaté dans plusieurs pays.
Le 31 octobre, en raison de la crise sociale dans son pays, le Chili a renoncé à organiser le sommet de l'APEC et le sommet sur le climat COP25. En 2019, la vague de protestation a touché beaucoup de pays. Des grèves nationales et des manifestations par la population ont sévi plusieurs pays de l'Amérique latine. Le mouvement des « gilets jaunes » a commencé en 2018 en France. De la protestation dans la rue, il s'est transformé en grève nationale. Au Royaume-Uni, les manifestations et des émeutes ont éclaté à cause du « Brexit » et de la protection de l'environnement. En Italie, de nombreuses villes sont plongées dans « vendredi noir » en raison des grèves. En Espagne, les manifestations de protestation et des émeutes les plus graves depuis des décennies ont éclaté. En Irak, en Iran, au Liban et en Éthiopie, des vagues de protestation et la crise sociale se poursuivent. En Inde, lors des manifestations contre l'amendement de «la loi sur la citoyenneté », les heurts entre les manifestants et la police ont provoqué des conflits et ont fait une vingtaine de morts. La crise dans plusieurs pays montre que le monde est de plus en plus en proie au bouleversement et aux risques. L'origine profonde est l'écart croissant entre les riches et les pauvres. La colère de la population s'accumule. À cela s'ajoutent également la défaillance du système, le dilemme de gouvernance et les conflits.
9. Les négociations sur le plus grand accord de libre-échange au monde arrivent à la fin, améliorant la qualité de la coopération régionale.
Le 4 novembre, la 3e Rencontre des dirigeants du partenariat économique régional global (RCEP) s'est tenue en Thaïlande. À l'issue de cette rencontre, les dirigeants participants ont publié une déclaration conjointe selon laquelle 15 États parties au futur RCEP avaient achevé toutes les négociations sur le texte du RCEP et pratiquement toutes les négociations sur l'accès aux marchés. Ils s'engagent à signer l'accord l'année prochaine. Une fois l'accord conclu, il sera l'accord de libre-échange régional couvrant le plus grand nombre de personnes, avec le plus grand potentiel de croissance possible. Sur fond de montée du protectionnisme, la Chine, la Corée du Sud et le Japon œuvrent activement pour signer le RCEP l'année prochaine comme prévu. Le RCEP joue un rôle significatif pour promouvoir l'intégration économique et sauvegarder le système de commerce multilatéral. Il pourra également booster la confiance de l'économie mondiale et celle des investisseurs. Cependant, l'Inde a annoncé qu'elle n'adhèrerait temporairement pas au RCEP. Le Japon avait aussi indiqué qu'« il n'envisagerait pas de signer le RCEP sans l'Inde ». L'avenir du RCEP ne sera pas sans difficultés.
10. Le blocage de « la cour suprême » du commerce international : le protectionnisme nuit à l'économie mondiale.
Depuis le 11 décembre, après 25 ans de fonctionnement, l'organe d'appel de l'OMC qui est « la cour suprême » du commerce international a été paralysé à cause du blocage par les États-Unis. Cette année, les États-Unis continuent à jouer la carte de droits de douane partout dans le monde et pratiquent l'intimidation commerciale. Les États-Unis ont imposé des droits de douane sur les produits exportés vers les États-Unis par la Chine, le Mexique, l'Inde et l'Union européenne. Sur fond d'approfondissement de la mondialisation économique, le protectionnisme secoue le commerce international et les chaînes de produits. Quand la conjoncture internationale tend à être de plus en plus compliquée, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un consensus sur la phase1 du texte de l'accord commercial à la mi-décembre. Ceci pourra renforcer la coopération commerciale entre les deux pays et gérer et résoudre effectivement les différends commerciaux. Cet accord pourra booster la confiance du marché mondial, créant un environnement propice aux activités régulières du commerce et des investissements.