Dernière mise à jour à 10h38 le 14/02
Des combattants shebab somaliens ont incendié huit maisons et plusieurs boutiques appartenant à des membres des Réservistes de la police nationale (NPR) dans le comté de Garissa au Kenya, près de la frontière avec la Somalie, ont rapporté jeudi des responsables.
Bernard Ole Kipury, commissaire adjoint de Garissa, a rapporté que les combattants avaient enlevé un père et son fils qu'ils ont par la suite libéré après leur avoir transmis des informations.
Une équipe conjointe d'agents de sécurité et de réservistes de la police patrouillent la zone pour chercher les combattants qui se sont enfuis à pied, a ajouté Ole Kipury.
"Les combattants sont actuellement poursuivis par les forces de sécurité", a-t-il dit, ajoutant que des investigations avaient été ouvertes pour déterminer le mobile des combattants.
Nicodemus Ndalana, commissaire régional du Nord-Est, a qualifié ces attaques de lâches et d'acte désespéré, réaffirmant que la détermination du gouvernement à débarrasser la région des combattants restait intacte.
M. Ndalana a indiqué que son équipe de sécurité était déterminée à remporter la lutte contre les combattants dans cette région voisine de la Somalie, et fait voeu de travailler à éliminer les failles exploitées par ces combattants comme on peut le voir dans cette nouvelle vague d'attaques.
Le responsable gouvernemental a assuré aux habitants du nord-est qu'ils étaient en sécurité et les a exhortés à poursuivre une collaboration étroite avec les agents de sécurité sur le terrain.
M. Ndalana a félicité les réservistes de la police pour leur travail admirable, leur affirmant que le gouvernement ferait tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger ainsi que leur famille et leurs biens.
"Je tiens à remercier personnellement les réservistes de la police pour le travail volontaire qu'ils effectuent aux côtés de nos forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. Nous ne tenons pas leur sacrifice pour acquis", a-t-il dit.
M. Ndalana a réaffirmé sa déclaration antérieure dénonçant une implication locale dans ces attaques, et appelé les membres du public à remettre toute information sur les individus potentiellement impliqués.
La guerre contre les combattants islamistes devient complexe, car ces combattants continuent de modifier leur mode d'opération en attaquant des réservistes de la police ainsi que leur famille, accusant ceux-ci de fournir des renseignements sur eux aux agences de sécurité.