Dernière mise à jour à 10h37 le 14/02
Le gouvernement syrien a reconnu jeudi que le génocide arménien avait été commis par le gouvernement ottoman au début du XXe siècle, alors que les relations de la Syrie avec la Turquie ont atteint leur niveau le plus bas.
La reconnaissance du gouvernement syrien a été annoncée par le Parlement, qui a également condamné "toute tentative de nier ce crime et de déformer les faits historiques".
"Ce crime est l'un des plus durs de l'histoire de l'humanité", a ajouté le Parlement.
Les Arméniens affirment que jusqu'à 1,5 million d'entre eux ont été assassinés dans l'Empire ottoman d'environ 1914 à 1923.
Hamoudeh Sabbagh, le président du Parlement syrien, a déclaré que cette décision a été prise car la Syrie est "soumise à une agression turque basée sur l'odieuse idéologie ottomane".
La réponse de l'armée syrienne face aux attaques turques actuelles est un acte "historique" qui vise à empêcher "la réémergence d'un nouveau monstre ottoman", a-t-il ajouté.
Cette rhétorique acerbe intervient alors que les armées turque et syrienne échangent des tirs depuis plusieurs jours dans le nord de la Syrie.