Dernière mise à jour à 15h13 le 13/02
He Yin
Quand la communauté internationale s'unit dans la lutte contre l'épidémie de pneumonie causée par le nouveau coronavirus, il faut aussi réfléchir sur une solution à long terme pour renforcer la coopération internationale en matière de santé publique. Du 11 au 12 février, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a organisé le Forum mondial de la recherche et de l'innovation pour endiguer coronavirus à Genève pour coordonner la communauté scientifique afin de trouver plus vite des traitements plus efficaces et accélérer la mise au point d'un vaccin sûr et efficace. Face à une urgence de santé publique de portée internationale, la communauté internationale doit remplir ses devoirs et ses missions, qui consistent à améliorer et à renforcer la gouvernance mondiale pour protéger et renforcer l'intérêt commun du monde.
L'épidémie met à l'épreuve non seulement le système et la capacité de gouvernance d'un pays, mais également le système et la capacité de gouvernance du monde. Ces dernières années, toutes les urgences de santé publique de portée internationale nécessitent l'esprit de coopération de chaque pays pour relever le défi ensemble. Cette épidémie nous rappelle que dans l'ère de la mondialisation, l'unilatéralisme et le protectionnisme vont à l'encontre de l'intérêt du monde. On ne peut pas se protéger par s'occuper seulement de soi-même au détriment des autres. C'est seulement quand on s'unit, coopère et marche en avant que l'on peut protéger au maximum les intérêts de chacun et l'intérêt commun.
Nos destins sont interdépendants les uns des autres. Chaque pays doit respecter les valeurs de la communauté de destin pour l'humanité. Depuis l'éclatement de l'épidémie, l'ensemble de la Chine est unie pour y faire face. Ces efforts ont sonné la charge de la protection de la vie et de la santé de la population dans la guerre du peuple contre l'épidémie. Avec des mesures proactives, efficaces, transparentes et publiques, la Chine a apporté une contribution majeure à la défense de la santé publique mondiale et régionale. Face à l'épidémie, la Chine a montré non seulement ses atouts institutionnels en concentrant toute sa force pour accomplir des tâches importantes, mais elle est aussi guidée par ses valeurs, celles qui consistent à placer avant tout l'intérêt commun de l'humanité. Comme l'a dit l'OMS, la Chine s'efforce de contrôler l'origine du virus afin de contenir la propagation de l'épidémie et de gagner du temps précieux pour que d'autres régions du monde organisent la prévention et le contrôle. « Sans efforts de la Chine, le nombre de cas serait nettement plus élevé. » Des chefs d'État et des dirigeants des organisations internationales ont exprimé le soutien et la sympathie à la Chine, non seulement parce que la Chine a donné l'espoir et la confiance au monde pour remporter la bataille, mais aussi pour confirmer et saluer les valeurs que la Chine respecte.
Se conformer à la tendance générale que représente la communauté de destin pour l'humanité et prendre des actions responsables pour le monde, c'est ce que l'on observe généralement dans le monde après l'éclatement de l'épidémie. Cette tendance se traduit non seulement par des dons monétaires et des matériels médicaux de prévention et de contrôle donnés par quelques dizaines de pays et d'organisations internationales, mais aussi par les mots de soutien comme « Courage Chine » et « Courage Wuhan » dans le monde entier. La tendance se traduit également par la voix de la justice qui s'élève contre la discrimination et la stigmatisation, et par la clarification quand il y a de fausses informations. Des actions de soutien, grandes ou petites, montrent que nous sommes guidés par les valeurs qui nous demandent d'être responsables pour l'intérêt commun de l'humanité. L'énergie positive converge en faveur de la construction de la communauté de destin pour l'humanité. « Le seul moyen de vaincre l'épidémie de pneumonie causée par le nouveau coronavirus, c'est que tous les pays travaillent ensemble dans un esprit de solidarité et de coopération. » La recommandation cordiale des experts médicaux de renom du monde s'est déjà traduite par les actions volontaires de beaucoup de pays et de peuples. Nous sommes persuadés que le jour où nous allons fêter la victoire dans la bataille contre l'épidémie, le monde sera fier de cet esprit de solidarité et de coopération.
L'urgence de santé publique de portée internationale révèle bien sûr les maillots faibles de la gouvernance mondiale. Quand la plupart des pays mettent en œuvre les recommandations professionnelles de l'OMS, qui est l'autorité en la matière, et restent calmes, raisonnables et respectueux de la science, certains pays, dans une surréaction, ont pris des mesures excessives. Certaines personnes ont même sombré dans l'angoisse, la confusion, et même la lâcheté liées à la mondialisation. Cela montre que les pensées de certains pays et individus n'arrivent pas à suivre l'évolution du temps et que la gouvernance mondiale nécessite le renforcement et l'amélioration. Comme l'a dit Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS, le contrôle des maladies infectieuses tantôt bénéficie des ressources abondantes, tantôt souffre de la pénurie de ressources. Quand l'épidémie éclate, ce qui inquiète les gouvernements, des pays investissement des ressources considérables. Alors qu'après la fin de l'épidémie, les ressources deviennent de nouveau insuffisantes. Dans ce sens, cette épidémie évoque de nouveau le dilemme de la gouvernance d'un pays, voire le dilemme de la gouvernance mondiale qui mérite la réflexion par le monde entier: comment continuer à surveiller et à contrôler les maladies infectieuses? Comment faire en sorte que la préparation et les matériels sur le plan médical soient suffisants pour répondre aux besoins imprévus? Cette année marque le 75e anniversaire de la fondation de l'ONU. L'ONU a déjà lancé un dialogue mondial sur les perspectives de l'humanité. Réfléchir sur les leçons que la société humaine peut tirer de l'épidémie de pneumonie causée par le nouveau coronavirus doit être partie intégrante de la réflexion sur les réformes et l'innovation de la gouvernance mondiale.
L'être humain remportera sûrement la victoire dans cette bataille contre le virus. Il faut tirer la leçon et chérir la force mondiale solidaire contre l'épidémie. Il faut également bien connaître nos défauts pour trouver ensemble la solution de nos problèmes. On reste uni dans les difficultés et s'entraide contre vents et marées. La solidarité, la coopération et le développement commun sont le bijou éblouissant de la civilisation dans l'histoire humaine. L'être humain partage le même sort et avance ensemble pour lutter contre l'épidémie, ce qui va sûrement insuffler une nouvelle dynamique à la civilisation humaine et à la construction d'une communauté de destin pour l'humanité.