Dernière mise à jour à 10h53 le 20/11
La police zimbabwéenne a arrêté jusqu'à présent 224.037 personnes qui ont enfreint les règles du confinement lié au COVID-19, a déclaré jeudi le porte-parole de la police, Paul Nyathi.
Le Zimbabwe a imposé en mars dernier un confinement national qui a été progressivement assoupli au fil des mois, la plupart des secteurs de l'économie étant désormais complètement rouverts.
Dans un communiqué, M. Nyathi s'est dit préoccupé par le nombre croissant de personnes dans le pays qui ne respectent plus les mesures de sécurité et de prévention contre le COVID-19.
"La police a noté avec inquiétude que certaines franges de la population négligent le port du masque, n'observent plus les directives de distanciation sociale, ni les restrictions en matière d'hygiène et de rassemblement public", a déclaré M. Nyathi.
"Le COVID-19 est une réalité, et le public devrait éviter de faire preuve de laxisme et coopérer avec les forces de l'ordre pour freiner la propagation de la pandémie", a-t-il ajouté.
M. Nyathi a rappelé aux Zimbabwéens que le pays était toujours soumis à la réglementation COVID-19, notamment un couvre-feu de 22H00 à 06H00 du matin, une limite de 100 personnes au maximum pour les rassemblements à l'église et de 50 personnes au maximum pour les funérailles.
"Prenons note que les mariages, les anniversaires, les fêtes à domicile, les meetings politiques et autres rassemblements sociaux qui comprennent des spectacles musicaux et des concerts sont toujours interdits. Les dignitaires religieux sont mis en garde contre le fait d'organiser ou de convoquer des prières de nuit", a déclaré M. Nyathi.
Il a ajouté que les night-clubs, les bars, les brasseries et les casinos ne sont toujours pas autorisés à fonctionner, conformément aux mesures de sécurité liées au COVID-19.
Il a ajouté que la police avait intensifié les patrouilles, la surveillance et les contrôles et que les omnibus de banlieue opérant illégalement dans les villes et les véhicules empruntant des itinéraires interurbains seraient mis en fourrière.
Une éventuelle seconde vague de la pandémie de COVID-19 est redoutée au Zimbabwe depuis que le pays a observé une augmentation du nombre des nouvelles infections au cours des deux dernières semaines, qui est passé de 109 il y a quinze jours à 294 la semaine dernière.
A mercredi, le pays avait enregistré 8.981 cas de COVID-19, 8.184 guérisons et 261 décès.