Dernière mise à jour à 09h53 le 02/12
Les autorités maliennes ont annoncé ce mardi, dans un communiqué, avoir pris six nouvelles mesures pour freiner la seconde vague du COVID-19.
Ces mesures ont été prises sur la base des informations fournies par le Comité scientifique COVID-19 qui ont révélé "une situation préoccupante liée à la propagation de la maladie" dans le pays, ont indiqué les autorités maliennes suite à une réunion du Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) avec le président malien Bah N'Daw.
Selon le communiqué, il s'agit, entre autres, du renforcement de l'application des mesures de prévention dans les espaces publics et les lieux de regroupement à travers le lavage des mains au savon et/ou l'utilisation du gel hydro-alcoolique, le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique et l'encouragement de la rotation des équipes de travail des services, du télétravail ainsi que des cours en ligne.
L'une des mesures porte aussi sur le renforcement de "la surveillance épidémiologique par le dépistage de masse" dans les lieux de regroupement, le dépistage des voyageurs entrant au Mali sans certificat de PCR COVID-19 négatif.
Pour les autorités maliennes, elles visent à rompre "la chaîne de transmission de la maladie" et elles feront l'objet d'une évaluation périodique pour permettre leur "adaptation à l'évolution de la situation".
Cette rencontre du Conseil supérieur de la défense nationale devait avoir lieu le 26 novembre avant d'être reporté à la dernière minute suite à la découverte d'un foyer de COVID-19 au sein de la présidence malienne.
Ce 1er décembre, les services de santé du pays ont enregistré 52 nouveaux cas sur 1.624 échantillons testés ces dernières 24 heures. Ils ont également enregistré 35 patients guéris et quatre décès.
A ce jour, ce pays ouest-africain compte 4.762 cas confirmés, dont 160 décès et 3.241 guéris, depuis le 25 mars dernier.
L'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis le 25 mars au Mali est toujours en place, alors que le couvre-feu lié à la prévention a été levé. En revanche, le port du masque demeure obligatoire dans tous les lieux publics.