Dernière mise à jour à 09h54 le 02/12
Un mémorandum d'entente dans le domaine de l'égalité Hommes-Femmes et de l'autonomisation économique et sociale des femmes, en particulier dans les zones rurales, a été signé mardi à Tunis entre la Tunisie et le Programme alimentaire mondial (PAM).
La signature a eu lieu au siège du ministère, dans la capitale tunisienne, entre la ministre tunisienne de la Femme, de la famille et des séniors, Imen Zahouani Houimel et Fatimata Sow Sidibe, cheffe de bureau du PAM en Tunisie et au Maroc, a pu constater un correspondant de Xinhua.
Ledit mémorandum d'entente ambitionne de booster les potentiels économiques et les opportunités sociales pour les femmes, les garçons et les filles, particulièrement dans les zones rurales et ce, via des interventions qui tiennent compte de l'approche-genre de telle sorte à promouvoir la protection sociale, consolider les sources de revenu, développer les services éducatifs, renforcer l'intégration économique et financière outre le développement de la capacité d'adaptation au changement climatique et faire face aux crises naturelles.
Les dispositions de cet accord, a-t-on appris auprès du ministère tunisien de la Femme, de la famille et des séniors, stipulent que les capacités des structures gouvernementales et non gouvernementales seront appuyées pour ainsi développer des politiques favorables à l'autonomisation des femmes et à l'égalité des genres dans le cadre de l'Agenda 2030.
Il sera également question de lancer une base de données et de bénéficier de la numérisation dans le but de mieux activer ces politiques.
Le document du mémorandum d'entente prévoit, par ailleurs, une coopération dans des domaines liés à l'alimentation via la prévention de l'obésité et la lutte contre la malnutrition parmi les groupes vulnérables (en particulier les enfants d'âge scolaire), favorisant le changement des mauvaises habitudes et comportements, toujours selon un explicatif du ministère tunisien de la Femme, de la famille et des séniors.
Le mémorandum d'entente invite, d'un autre côté, les structures gouvernementales et les composantes de la société civile à redoubler d'efforts pour aboutir à des solutions concrètes et rentables en mesure d'atténuer les disparités entre hommes et femmes et réduire la violence fondée sur le genre et, encore, d'appuyer l'autonomisation des femmes.
Dans ce sens, la ministre tunisienne de la Femme, de la famille et des séniors a mis l'accent sur l'importance du rôle joué par les composantes de la société civile dans le soutien des efforts de l'Etat afin d'atteindre des objectifs communs pour entourer l'enfance menacée, tout en manifestant sa disposition à donner une priorité absolue aux enfants en situation de haute menace en particulier les victimes d'agressions sexuelles, "dans le respect total de la discrétion, facteur indispensable dans ce type de dossiers".
A noter que la ministre tunisienne de la Femme, de la famille et des séniors a, également, signé ce mardi, un protocole de coopération pour le renforcement des droits de la femme et l'égalité des sexes avec Begona Lasagabaster, représentante de l'entité des Nations unies pour l'égalité des sexes.
Un protocole qui stipule, entre autres, l'adoption d'une approche qui prend en considération le genre social dans les différentes politiques nationales dans l'objectif de lutter contre les repercussions du COVID-19 et des programmes relatifs à la réalisation des objectifs du développement durable à l'horizon 2030.