Dernière mise à jour à 10h38 le 10/12
Le gouvernement malien a décidé ce mercredi, suite à une réunion du Conseil des ministres, d'interdire tout rassemblement de plus de 50 personnes afin de freiner la seconde vague du COVID-19.
Selon le gouvernement malien, la décision est justifiée par le fait que, en dépit des mesures édictées par le Conseil supérieur de la défense nationale du 1er décembre, les cas positifs au COVID-19 se multiplient dans le pays.
"Cette évolution indique que notre pays fait face à une nouvelle vague plus importante et plus préoccupante que celle observée au cours du premier semestre de l'année 2020", a indiqué le gouvernement qui met en cause la baisse dans le respect des mesures barrières par les populations et le non-respect des directives de santé publique concernant les regroupements.
Le gouvernement a ainsi invité les populations à l'observation stricte des mesures barrières, notamment le port obligatoire du masque en public, le lavage des mains au savon, l'utilisation d'une solution hydro-alcoolique, l'interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et le respect de la distanciation physique.
Des comités de veille et de sensibilisation vont être aussi déployés au cours des prochains jours en vue d'améliorer la communication autour du respect des gestes barrières, a ajouté le gouvernement malien.
L'état d'urgence sanitaire en vigueur depuis le 25 mars au Mali est toujours en place, alors que le couvre-feu lié à la prévention a été levé. En revanche, le port du masque demeure obligatoire dans tous les lieux publics.
A ce jour, ce pays ouest-africain compte 5.469 cas confirmés, dont 181 décès et 3.454 guéris, depuis le 25 mars.