Dernière mise à jour à 09h28 le 15/01
Le Tchad dément la présence de ses combattants parmi les assaillants qui ont attaqué mercredi les faubourgs de Bangui, la capitale centrafricaine, a annoncé jeudi soir le ministre tchadien de la Communication, Chérif Mahamat Zène, également porte-parole du gouvernement.
"Le gouvernement de la République du Tchad dénonce avec force ces fausses accusations et réaffirme que, depuis le retrait en 2014 de son contingent de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), le Tchad n'a interféré en aucune manière dans la crise centrafricaine, si ce n'est pour appuyer les initiatives de paix et de réconciliation aux côtés de la communauté internationale", a indiqué M. Zène.
Le ministre tchadien a cependant affirmé, suivant des "sources dignes de bonne foi", que "des ressortissants d'origine tchadienne ont été recrutés à Bangui pour combattre comme mercenaires au sein des milices".
Tout en condamnant l'enrôlement des ressortissants tchadiens par toutes les parties au conflit centrafricain, M. Zène a lancé à nouveau un appel aux Nations Unies, à l'Union africaine, à la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et à tous les les partenaires internationaux de la Centrafrique pour rétablir le dialogue entre les parties prenantes en vue d'une sortie de crise pacifique et durable.