L'Egypte salue le récent accord parrainé par l'ONU et signé par les parties rivales en Libye sur l'organisation d'un référendum constitutionnel

L'Egypte a salué le récent accord parrainé par l'ONU et signé par les parties rivales en Libye sur la tenue d'un référendum constitutionnel, qui permettra à terme d'organiser des élections dans le pays, a déclaré mercredi le ministère égyptien des Affaires étrangères.

L'Egypte "apprécie les efforts qui ont permis d'aboutir à un accord sur la tenue d'un référendum sur le projet de Constitution, en vue d'organiser des élections en Libye le 24 décembre 2021", a indiqué le ministère dans un communiqué.

"L'Egypte souhaite héberger en février prochain la troisième et dernière série de négociations (...) en présence de la Haute Commission électorale nationale libyenne, afin d'établir une feuille de route pour le référendum et les élections", ajoute le communiqué.

Au cours des pourparlers intra-libyens qui ont eu lieu dans la ville égyptienne de Hurghada, au bord de la mer Rouge, la chef par intérim de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye, Stephanie Williams, a souligné au cours d'un appel vidéo la nécessité de trouver un accord sur les dispositions constitutionnelles nécessaires à l'organisation d'élections.

En juin de l'année dernière, le Caire a annoncé une initiative destinée à mettre fin au conflit interne libyen. Cette initiative comprenait notamment la mise en œuvre d'un cessez-le-feu entre les parties rivales, la dissolution des milices, le retrait des forces étrangères, l'élection d'un conseil présidentiel représentant tous les Libyens, et la rédaction d'une déclaration constitutionnelle visant à réglementer les étapes ultérieures.

La Libye a sombré dans la guerre civile depuis l'éviction de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011. La situation s'est aggravée en 2014, aboutissant à une division du pouvoir entre deux gouvernements rivaux : le Gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU à Tripoli, la capitale du pays, et un gouvernement allié au maréchal Khalifa Haftar, basé dans la ville de Tobrouk, dans le nord-est du pays.