Dernière mise à jour à 09h34 le 02/02
La justice ougandaise a imposé lundi de nouvelles mesures de lutte contre le COVID-19, alors que les tribunaux du pays se préparent à une forte augmentation des actions en justice liées à des contestations électorales.
La justice ougandaise a déclaré dans un communiqué que seuls les parties prenantes, leurs avocats et les témoins seraient admis à l'intérieur des tribunaux pendant les audiences relatives aux contestations électorales.
En fonction des circonstances, certaines audience pourront même avoir lieu dans des espaces ouverts.
Le communiqué a en outre indiqué qu'aucun officier de justice ne pourra entendre plus de deux contestations électorales par jour.
Le pouvoir judiciaire a exhorté les médias ayant l'intention de couvrir ces contestations à prendre contact avec les greffiers des tribunaux pour savoir comment procéder.
Toutes ces mesures visent à éviter des foules trop nombreuses dans les tribunaux, a indiqué la justice.
Cette annonce survient alors que la Plateforme de l'unité nationale, un parti d'opposition ougandais, a déposé lundi une contestation électorale devant la Cour suprême afin de faire annuler les résultats de l'élection du 14 janvier, qui a été remportée par le président sortant Yoweri Museveni.
L'Ouganda est actuellement aux prises avec une forte hausse des cas de COVID-19. Les chiffres publiés par le ministère de la Santé montrent qu'à la date du 30 janvier, le total cumulé des cas confirmés de COVID-19 dans le pays était de 39.579, dont 14.179 guérisons et 324 décès.