Dernière mise à jour à 10h33 le 20/02
La campagne électorale en vue du second tour de la présidentielle au Niger s'achève vendredi à minuit, conformément au code électoral nigérien.
Le second tour aura lieu dimanche prochain entre Mohamed Bazoum, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA, pouvoir), et Mahamane Ousmane du Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, opposition),
Pendant plus de deux semaines, les deux candidats et leurs alliés ont sillonné villes et villages du Niger, tenu des meetings, diffusé des messages dans les médias, pour obtenir, sur la base de leurs programmes politiques, les voix de leurs concitoyens, appelés dimanche prochain aux urnes pour choisir le successeur du président sortant Mahamadou Issoufou.
Le candidat du parti au pouvoir dispose du soutien de la coalition "Bazoum 2021", forte de 95 formations politiques. Il prône la continuité s'il est élu. Il s'engage également à veiller à l'unité de la nation et aux besoins en alimentation, en eau, en soins de santé, en éducation, en formation et emploi, et à assurer la paix sur l'ensemble du territoire national.
Quant à l'opposant Mahamane Ousmane, soutenu par une vingtaine de partis politiques de l'opposition politique, membres d'une "Coalition pour une Alternance Démocratique (CAP 20-21)" au Niger, et d'autres formations politiques, décidées à barrer la route au candidat du pouvoir, il s'engage à apporter "une alternance démocratique" au Niger, si ses concitoyens lui accorderaient leurs suffrages dimanche prochain.
Face à la vive tension qui a marqué cette campagne, plusieurs institutions de la République et des ONG ont appelé toutes les parties à l'apaisement.
Pour rappel, plus de 7,4 millions de Nigériens seront appelés aux urnes pour ce scrutin qui se déroulera dans 26.000 bureaux de vote de 16 circonscriptions électorales du pays. Fin