Le Soudan et la France réaffirment l'importance de la stabilité et de la sécurité au Tchad

Le Soudan et la France ont réaffirmé mercredi l'importance d'oeuvrer à la stabilité et à la sécurité au Tchad, afin de consolider la stabilité globale dans la région.

Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a reçu à Khartoum l'envoyé français pour le Soudan Jean-Michel Dumond, a indiqué le Conseil souverain dans un communiqué.

La rencontre a permis d'examiner la situation au Tchad, et de discuter de la possibilité d'une entente et d'une coordination entre les deux pays pour contribuer à la sécurité et à la stabilité au Tchad et dans la région en général, a indiqué M. Dumond, cité par le communiqué.

Il a également déclaré que le président français Emmanuel Macron se rendrait à N'Djamena, la capitale tchadienne, pour les funérailles du défunt président Idriss Deby.

La visite de M. Macron au Tchad sera également l'occasion de rencontrer les dirigeants et les chefs d'Etat de la région, a indiqué M. Dumond.

Mardi, l'armée tchadienne a annoncé que le président Idriss Deby était décédé des suites de blessures reçues le week-end dernier alors qu'il dirigeait ses troupes en première ligne d'un combat contre les rebelles.

De violents combats font rage depuis plusieurs jours dans la province du Kanem, dans l'ouest du Tchad, entre les forces gouvernementales et les rebelles armés. Les affrontements ont déjà tué des centaines de personnes.

L'envoyé français a également déclaré qu'il avait passé en revue avec M. al-Burhan les arrangements d'une conférence pour soutenir le Soudan prévue pour le 17 mai à Paris.

"Ma mission est de préparer la conférence que le président français organisera le 17 mai en vue de soutenir la transition démocratique au Soudan", a déclaré M. Dumond à l'issue de la rencontre.

Il a noté que cette conférence marquerait la réintégration du Soudan au sein de la communauté internationale, encouragerait le retour des investisseurs, des banquiers et des hommes d'affaires dans le pays, et permettrait de préparer le début du processus d'allègement de la dette du Soudan.