Dernière mise à jour à 09h58 le 22/09
La première dame du Kenya, Margaret Kenyatta, s'est engagée mardi aux côtés d'anciens présidents africains et d'activistes environnementaux à chercher des solutions aux conflits entre humains et éléphants, et plus généralement à lutter contre les menaces qui pèsent sur la survie des éléphants.
Au cours d'un séminaire en ligne organisé par l'Initiative de protection des éléphants (EPI), Mme Kenyatta a déclaré que les gouvernements africains devaient adopter des mesures innovantes pour minimiser les conflits entre éléphants et communautés locales.
"Un dialogue panafricain visant à endiguer les conflits entre les éléphants et les humains est nécessaire de toute urgence pour permettre la survie de cette espèce majestueuse", a indiqué Mme Kenyatta.
Partager les meilleures pratiques et investir dans des mesures de dissuasion, comme l'installation de clôtures électriques, pourraient contribuer à réduire les incidents entre éléphants et humains, a-t-elle ajouté.
Les éléphants d'Afrique, dont la population est estimée à 400.000 individus, continuent à faire face à des menaces comme le braconnage, les chocs climatiques et la perte d'habitat.
Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre éthiopien, a noté que promouvoir la coexistence entre les communautés locales et les éléphants permettrait de guider les futurs efforts de conservation de ce mammifère terrestre emblématique.
Les conflits entre l'homme et la faune sauvage se sont intensifiés dans la région de la Corne de l'Afrique, les sécheresses induites par le changement climatique ayant conduit à une compétition accrue pour l'eau et les pâturages, a-t-il noté.
M. Desalegn a souligné qu'une protection renforcée des éléphants d'Afrique et de leur habitat naturel permettrait d'augmenter les revenus du tourisme, de soutenir les moyens de subsistance des populations rurales et de renforcer la résilience du continent aux chocs climatiques.