Dernière mise à jour à 16h52 le 18/09
Les histoires inventées racontées par des « témoins » lors des récentes audiences du « tribunal ouïghour » tenues au Royaume-Uni ont une fois de plus montré aux gens comment les mensonges sont transformés en preuves pour étayer les accusations contre la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), a déclaré un porte-parole de la la région.
« Le "tribunal ouïghour" regorge de mensonges et de fausses informations. De nombreuses histoires racontées par les "témoins" lors des audiences peuvent sembler honorables, mais peu de gens savent que ces expériences personnelles sont souvent inventées », a souligné Xu Guixiang, un porte-parole du gouvernement régional du Xinjiang, lors d'une conférence de presse qui a eu lieu le 17 septembre à Beijing.
Un certain Halimet Rozi a affirmé lors des audiences qu'il soupçonnait que ses frères avaient été arrêtés par des agents du gouvernement chinois. « En fait, aucun de ses parents directs n'a jamais été arrêté. Ils mènent tous une vie normale au Xinjiang », a commenté M. Xu, ajoutant que ledit Halimet, qui a quitté la Chine en 2006, est un personnage clé de l'Association ouïghoure du Japon, un groupe anti-chinois.
Yerken Rozi, le frère aîné de ce Halimet, a déclaré qu'il n'avait jamais été placé sous surveillance ni arrêté comme le prétendait son frère cadet.
« Il affirme également que (pendant l'arrestation) j'ai même été battu par d'autres, qui m'ont cassé les jambes, m'ont meurtri le visage et gravement blessé à la taille. Quand a-t-il vu ces choses ? », a dit Yerken lors d'une interview en ligne le 17 septembre.
Yerken, qui travaille au bureau des impôts de la préfecture de Tacheng, a déclaré qu'il ne comprenait pas pourquoi son frère a commencé à calomnier et salir les autres depuis qu'il est parti au Japon.
« Tu ne respectes pas les faits. Que veux-tu dire quand tu dis ces mots ? » a poursuivi Yerken, qui veut obtenir les réponses de Halimet. « Tu es toujours un citoyen chinois. Peut-être que tu ne peux pas faire de choses pour ton pays, mais tu ne peux pas salir notre pays en racontant n'importe quoi ».
La Chine a souligné à plusieurs reprises que le « tribunal ouïghour » est une entité non gouvernementale financée par les forces anti-chinoises. Il est faux et n'a aucune base légale ou validité quelle qu'elle soit. Sa deuxième série d'audiences a eu lieu du 10 au 13 septembre à Londres.
Selon M. Xu, le soi-disant tribunal est par nature une manipulation politique visant à discréditer la Chine sur des accusations concernant le Xinjiang, notamment celles de « travail forcé », de « génocide » et de « détention illégale de personnes appartenant à des groupes ethniques non Han ». Les gens qui vivent et travaillent réellement au Xinjiang sont ceux que les gens devraient écouter. Ce sont les vrais témoins de la situation réelle de la région, a ajouté M. Xu.
Vingt-cinq personnes du Xinjiang de tous horizons et de différents groupes ethniques ont participé aux interviews en ligne. Ils ont expliqué comment leur vie s'est améliorée après que la région a intensifié ses efforts dans divers secteurs, notamment le maintien de la stabilité sociale, l'amélioration de l'unité ethnique, la protection de la liberté de croyance religieuse et la promotion des cultures ethniques.