Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a fait savoir lundi que la Chine maintenait "la communication et la coopération" avec l'Inde à propos de projets hydrauliques sur un fleuve transfrontalier, tout en rassurant que ces derniers n'auraient aucun impact négatif sur son cours inférieur.
Sa déclaration répond ainsi aux préoccupations indiennes autour de la construction de trois centrales hydrauliques par la Chine sur les sections moyennes du Yarlung Zangbo, connu sous le nom de Brahmapoutre en Inde.
"La Chine a toujours adopté une attitude responsable vis-à-vis du développement du fleuve transfrontalier. Les deux pays maintiennent leur communication et coopération à propos de ce dossier", a indiqué Mme. Hua lors d'un point de presse.
La Chine s'est engagée à mener à bien à la fois le développement et la protection du fleuve et a pleinement étudié l'impact des projets sur les sections inférieures du fleuve, a-t-elle ajouté.
Selon la porte-parole, les travaux n'affecteront pas la maîtrise des crues ou les efforts de prévention des catastrophes naturelles, ni l'environnement écologique sur le cours inférieur du fleuve.
Avec une altitude moyenne de 4.500 mètres, le fleuve Yarlung Zangbo est le plus haut fleuve du monde. Il traverse le sud-ouest de la région autonome du Tibet en Chine, puis le nord-est de l'Inde et rejoint l'Océan Indien par le golfe du Bengale.