Chine : le gouvernement central respecte la gestion de l'affaire Snowden par la RASHK

25.06.2013 à 16h21

Le gouvernement central chinois respecte la façon légale avec laquelle la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) a traité l'affaire de l'ancien contractant des renseignements des Etats-Unis Edward Snowden, a déclaré lundi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.

Mme Hua a fait ce commentaire en réponse à une question d'un journaliste concernant le départ de Snowden de Hong Kong.

Le gouvernement de la RASHK a formulé un communiqué clair sur le départ de Snowden, a indiqué Mme Hua.

Snowden, l'ancien consultant pour la défense américaine qui était arrivé à Hong Kong le 20 mai, a quitté la région pour Moscou dimanche après que le gouvernement américain avait demandé l'assistance de Hong Kong pour l'arrêter.

Après avoir révélé des informations sur les programmes secrets de surveillance d'internet et des téléphones de l'Agence de la sécurité nationale américaine (NSA), le dénonciateur a rendu cette affaire publique lors d'une interview vidéo avec le journal Guardian.

Hong Kong a signé un traité d'extradition avec les Etats-Unis, mais le gouvernement a déclaré qu'il n'avait pas arrêté Snowden en raison d'un manque d'informations de la part de Washington.

"Snowden a quitté Hong Kong par les voies légale et normale vers un tiers pays", a souligné le gouvernement de la RASHK dimanche dans un communiqué.

"Hong Kong est une société fonctionnant à la lumière de la loi", a observé Mme Hua, ajoutant qu'en vertu de loi fondamentale de la RASHK et du principe d"un pays, deux systèmes", le gouvernement central chinois respectait toujours la façon dont la RASHK traitait les affaires qui la concernent.

Des reportages médiatiques ont rapporté plus tôt que Snowden avait révélé avant de quitter Hong Kong que Washington avait piraté les systèmes informatiques de grandes compagnies télécommunications chinoises et de l'Université Tsinghua.

Mme Hua a exprimé sa plus grande préoccupation concernant ces rapports, soulignant que cela prouvait une fois de plus que la Chine était la victime de cyberattaques, et que le pays avait formulé des représentations à la partie américaine concernant cette affaire".

La Chine s'oppose fermement à toute forme de cyberattaque et elle est prête à coopérer avec la communauté internationale pour conjointement sauvegarder la paix et la sécurité de l'espace virtuelle dans l'esprit du respect mutuel, a réitéré la porte-parole chinoise.

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