Le Traité de paix et d'amitié sino-japonais de 1978 doit être commémoré et respecté, a déclaré lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei.
Le traité signé par les deux pays le 12 août 1978, réaffirme les principes stipulés dans la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1972, définit la direction de l'amitié sino-japonaise de génération en génération, et consolide les fondations politiques pour le développement à long terme des relations bilatérales, a noté M. Hong.
La Chine et le Japon sont de proches voisins, et développer des relations stables, amicales et de long terme répond aux intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, de même que cela bénéficie à la paix, à la stabilité et au développement de l'Asie et du monde, a indiqué M. Hong.
Etant donné la situation très difficile que traversent actuellement les relations bilatérales, les deux parties doivent honorer les engagements pris lors de la signature des quatre documents politiques, prendre l'histoire comme miroir pour voir l'avenir, traiter de manière appropriée les problèmes affectant les relations bilatérales, et oeuvrer pour la restauration du développement normal des relations bilatérales, selon le porte-parole.
Les autre documents sont la Déclaration conjointe sino-japonaise signée en 1972, le Traité de paix et d'amitié sino-japonais de 1978, la Déclaration conjointe sino-japonaise de 1998, ainsi qu'une déclaration conjointe sur la promotion globale des relations stratégiques et mutuellement bénéfiques signée en 2008.
Les relations entre la Chine et le Japon se sont détériorées à la suite de la décision unilatérale du gouvernement japonais en septembre 2012 de "nationaliser" certaines des îles Diaoyu, qui font partie du territoire chinois depuis les temps anciens.
Récemment, le Japon a appelé à un dialogue sans conditions avec la Chine, mais la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a indiqué que la partie japonaise continuait à agir de manière provocatrice en proférant des discours creux "sans aucune sincérité pour le dialogue".
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré qu'il n'empêcherait pas les ministres de son cabinet de visiter le sanctuaire Yasukuni le 15 août, le jour de la reddition japonaise à la fin de la Seconde Guerre mondiale.