Le Bureau d'Etat de l'information sur Internet (BEII) a nié samedi que la récente campagne contre les colporteurs de rumeurs sur Internet visait à brider l'opinion publique.
La campagne contre les rumeurs en ligne aidera à protéger le droit légitime à la liberté d'expression, a souligné un responsable du bureau sous le couvert de l'anonymat en répondant aux préoccupations du public concernant l'arrestation de plusieurs internautes accusés d'avoir propagé des rumeurs sur Internet.
Plusieurs personnes, y compris des personnalités bien connues sur Internet, ont récemment été placées en garde à vue par la police pour propagation ou fabrication de fausses informations sur Internet dans le cadre d'une campagne visant à maintenir un environnement ordonné sur Internet.
Il est faux de dire que "Xue Manzi" a été arrêté pour sa liberté de ton sur Internet, a indiqué ce responsable, faisant référence à l'interpellation de l'investisseur américain d'origine chinoise et blogueur influent Xue Biqun.
"Xue a été arrêté pour avoir eu des rapports sexuels avec une prostituée et mené d'autres activés illégales. Cela n'a rien à voir avec le fait qu'il soit une célébrité sur Internet", a-t-il assuré.
La Chine a dévoilé au début du mois de nouveaux règlements visant à établir les frontières juridiques pour les discours et comportements criminels sur Internet.
D'après une interprétation juridique publiée par la Cour suprême et le Parquet suprême du pays, les individus, dont les informations qu'ils ont fabriquées sont lues par 5.000 internautes ou partagées plus de 500 fois, devront répondre d'accusations de diffamation.
"Il convient de différencier les personnes qui fabriquent ou propagent intentionnellement des rumeurs de celles qui le font involontairement", a souligné ce responsable.