Les membres du Fonds monétaire international (FMI) doivent augmenter la représentation des pays en développement au sein de cette organisation, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le Conseil des gouverneurs du FMI a adopté un plan sur la réforme des quotes-parts et de la gouvernance le 15 décembre 2010. Ce dernier comprend le doublement des quotes-parts du FMI et le transfert d'une partie de ces quotes-parts vers les marchés dynamiques émergents et les pays en développement sous-représentés. Par ailleurs, un projet d'amendement devrait permettre d'améliorer la représentativité du Conseil d'administration, dont les membres seront désormais tous élus.
Le Congrès des Etats-Unis a voté contre le plan de financement du FMI pour 2010 proposé par le président américain Barack Obama. Les Etats-Unis sont le plus grand actionnaire du FMI doté d'un droit de veto, et leur rejet du plan de financement pourrait couper les ressources financières de cette organisation composée de 188 pays et empêcher l'augmentation du nombre de voix attribuées à la Chine et aux autres marchés émergents.
Le porte-parole chinois Hong Lei a indiqué que la réforme des quotes-parts du FMI revêtait une grande importance, appelant les membres du FMI à mettre en place ce plan et à augmenter le nombre de voix des pays en développement au sein de cette organisation.