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Crise ukrainienne: la Chine appelle au dialogue et à la patience

( Xinhua )

18.03.2014 à 08h25

Selon les résultats officiels publiés le 17 mars, 96,6% des habitants de Crimée ayant participé au référendum sont favorables au rattachement de la Crimée à la Russie. Le référendum, destiné à laisser le public choisir si la Crimée doit rester en Ukraine ou se rattacher à la Russie, est refusé depuis le début par l'Occident alors que la Russie plaide pour sa légitimité.

En Crimée comme en Ukraine, les tensions s'élèvent. Les médias du monde parlent même d'une nouvelle "Guerre froide" entre la Russie et l'Occident.

Suivant de près la situation de ce pays déchiré par les conflits, des experts chinois indiquent que l'excès d'interventions extérieures ne fait que détériorer la situation, soulignant la nécessité d'une résolution politique et diplomatique.

La crise ukrainienne intervient sur fond de facteurs historiques, géopolitiques et actuels complexes. Selon Liu Jieyi, ambassadeur chinois aux Nations unies, l'ingérence étrangère représente une cause importante des conflits et de la crise en Ukraine.

Il existe trois conflits majeurs derrière la crise ukrainienne, a conféré le professeur de l'Institut de diplomatie de la Chine Gao Fei au journal chinois Beijing Youth Daily, soit les brouilles entre les divers partis du pays, l'affrontement entre l'Est et l'Ouest au sein de l'Ukraine et la rivalité entre l'Occident et la Russie. "La destitution du président Viktor Ianoukovitch a atténué provisoirement les disputes entre les partis politiques, alors que le vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur une résolution condamnant le référendum en Crimée et le référendum du 16 mars ont intensifié les deux autres conflits", a indiqué M. Gao dans le journal.

Cité par le Beijing Youth Daily, l'expert de l'Académie chinoise des sciences sociales (ACSS) Sun Zhuangzhi, a analysé que plutôt que de favoriser la stabilité politique et le développement de l'Ukraine, l'Occident y a suscité des tensions. "Ils (les pays occidentaux) considèrent plutôt leurs intérêts géopolitiques et cherchent à détacher l'Ukraine de la Russie".

La crise intérieure en Ukraine a fait exploser les problèmes du pays, dont la dévalorisation de sa monnaie, ses difficultés financières et l'augmentation importante de sa dette nationale, a noté le journal. Après le référendum du 16 mars, la divergence nationale en Ukraine est plus criarde qu'avant, l'Ukraine et la Crimée se trouvent à un moment décisif.

Selon Cao Yongsheng, membre de l'Association de l'amitié Chine-Russie, l'Occident a sous-estimé la volonté russe de protéger ses intérêts clés en Ukraine et il ne pourrait que subir les conséquences de ses actes, tout en entraînant le peuple ukrainien avec lui.

Ayant fait partie de la Russie jusqu'en 1954, la Crimée a hébergé jusqu'à maintenant la base de la Flotte russe de la mer Noire. La volonté russe de reprendre la Crimée est plus imposante que la résolution ukrainienne de la maintenir et la détermination occidentale d'intervenir, a indiqué M. Cao dans son éditorial publié dans le journal chinois Global Times.

Alors que doit faire la communauté internationale pour clarifier la situation?

D'après des experts et des médias chinois, pour résoudre la crise ukrainienne, il faut insister sur la voie politique tout en faisant preuve d'une grande patience. Plutôt que d'adopter une résolution précipitée à l'ONU, il vaut mieux établir un système de médiation internationale pour favoriser les dialogues et éviter l'escalade de la crise.

En ce qui concerne la Chine, son abstention lors du vote au Conseil de sécurité le 15 mars a démontré son attitude. Le gouvernement chinois respecte toujours la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays. Face à la crise ukrainienne qui a engagé l'Occident et la Russie, il faut trouver une solution au lieu d'intensifier les affrontements, a appelé le Global Times dans son éditorial.

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