Les troupes japonaises ont brutalement torturé des Chinois durant la guerre d'agression du Japon en Chine, selon les aveux écrits de Shozo Tsukutani, un officier de l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale, qui ont été publiés mardi.
Selon le document original, disponible sur le site Internet du Bureau national des Archives (BNA), Tsukutani était un officier de la police secrète au Mandchoukouo, un état fantoche établi par le Japon dans le nord-est de la Chine.
En avril 1936, son bureau a arrêté 78 Chinois, les "interrogeant avec brutalité en leur faisant boire une grande quantité d'eau, en les frappant et en attachant leurs doigts après y avoir placé entre chaque une barre de fer", selon ses aveux.
Quatre d'entre eux ont été condamnés à mort, indique Tsukutani dans ses aveux.
Après juin 1939, il a ordonné à ses subordonnés de "détruire 500 habitations (avec 500 habitants) et d'établir dix groupes tribaux", selon le document.
Le BNA a commencé le 3 juillet à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme d'un par jour. Le document publié aujourd'hui est le 31e de la série.
Cette initiative est une réponse au déni par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de droite des crimes de guerre commis en Chine par le Japon.