Le Bureau national des Archives (BNA) a publié samedi la dernière des 45 confessions de criminels japonais, en réponse au déni d'hommes politiques de droite japonais des crimes de guerre commis en Chine par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale.
Selon les aveux écrits de Shoji Nishinaga (sous le pseudonyme Ryosuke Nakamura), disponibles sur le site Internet du BNA, des dizaines de patriotes chinois ont été tués par Nishinaga et ses subordonnés entre 1933 et 1940.
De 1933 à 1935, Nishinaga, qui était chef de la Police militaire dépêchée par le Japon sur l'île de Yanjijian et commandant d'unité de la Police militaire japonaise à Kaifeng, a fait abattre par ses subordonnés 36 guérilleros communistes et combattants anti-japonais dans la région du fleuve Yanji.
Au début de l'été 1939, il a ordonné à ses subordonnés de punir sévèrement (tuer) six guérilleros communistes et agents de renseignements du Kuomintang à Tongzhou à Beijing, selon ses aveux.
Il a également ordonné à la police militaire de tuer au total douze patriotes chinois lorsqu'il servait à Kaifeng entre août 1939 et novembre 1940, a-t-il ajouté.