Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang a accusé vendredi le Japon et les Philippines d'avoir porté atteinte aux intérêts d'autres pays sous le prétexte de la primauté du droit.
"Certains pays provoquent et créent des tensions d'un côté et diffament d'autres pays sous le prétexte de l'Etat de droit", a déclaré Qin Gang lors d'un point de presse.
Le commentaire de M. Qin intervient après que le président philippin Benigno Aquino et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont appelé jeudi à recourir à "l'Etat de droit" pour résoudre les disputes régionales.
Le porte-parole a indiqué que la Chine s'était toujours engagée à travailler avec les pays intéressés et à résoudre les différends sur la base des faits historiques et des lois internationales.
Il a ajouté que la Chine n'acceptait pas l'arbitrage international proposé par certains pays, et non pas parce qu'elle en avait peur. Le pays "exerce seulement les droits légitimes des pays signataires de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer", a poursuivi M. Qin.
Début juin, la Cour Permanente d'Arbitrage (CPA) a demandé à la Chine de soumettre les preuves justifiant ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale dans les six mois pour un examen des procédures de la plainte de la partie philippine.
La Chine souhaite résoudre de manière appropriée ces questions et sauvegarder la paix et la stabilité régionales, ce qui est également en accord avec la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale, selon le porte-parole.
Il a exhorté le Japon et les Philippines à réfléchir à leurs actes et à agir conformément aux lois internationales et aux normes qui régissent les relations internationales.