Le vol MH370 de la Malaysia Airlines était presque certainement en pilote automatique quand il a manqué de carburant et s'est écrasé, ont indiqué jeudi les autorités australiennes, qui ont également annoncé que leurs recherches allaient être déplacées plus au sud.
Selon Warren Truss, Vice-premier ministre australien, dont le pays coordonne les recherches dans l'océan Indien « On peut dire, je pense, qu'il est très très vraisemblable que l'appareil était en pilote automatique. Sinon, il n'aurait pas tracé la trajectoire très régulière qui a été identifiée grâce aux données satellitaires ».
Même si aucun résultat probant n’a encore été obtenu, les recherches se poursuivent au dessus de l'océan. Une nouvelle analyse des données transmises par satellite a notamment permis de délimiter une surface de 60 000 km2 dans le sud de l'océan Indien. Des opérations sous-marines y démarreront en août et pourraient durer jusqu'à un an.
Quant aux causes de la disparition du vol MH370, qui reliait Kuala Lumpur à Beijing, avant de brusquement changer de cap une heure après le décollage et de cesser toute communication avec les contrôleurs aériens, l’Australie estime très probable que, pour une raison encore inconnue, l’équipage et les passagers ont été victimes d’asphyxie, ce qui expliquerait qu’il ait continué en pilote automatique jusqu'à sa chute finale après épuisement de son carburant.