La vice-Première ministre chinoise Liu Yandong a rencontré vendredi le ministre japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme Akihiro Ota, et les deux parties se sont entretenues des relations bilatérales qui sont aujourd'hui au plus bas en raison des différends territoriaux et historiques.
Alors que les relations diplomatiques sont dans leur plus mauvais état depuis leur établissement en 1972, c'est la première fois qu'un ministre japonais se rend en visite en Chine depuis la formation du gouvernement de Shinzo Abe en décembre 2012.
"La Chine attache une grande importance au Parti du Nouveau Komeito", a déclaré Liu Yandong. Le Nouveau Komeito forme une coalition avec le Parti libéral démocratique d'Abe et M. Ota en est son ancien chef.
"Bien que les relations bilatérales soient confrontées à une situation extrêmement difficile, la visite du ministre en Chine revêt une signification extraordinaire", a affirmé Mme Liu.
Saluant la contribution apportée par le Nouveau Komeito aux relations sino-japonaises, Mme Liu a indiqué que les deux pays devaient développer leurs relations sur la base des quatre documents politiques signés par la Chine et le Japon et dans l'esprit de voir l'histoire comme un miroir pour orienter l'avenir.
Elle a noté que les deux parties devaient résoudre de manière appropriée les dossiers sensibles et continuer à promouvoir le dialogue et les échanges dans divers domaines afin de renforcer la confiance mutuelle et d'améliorer les liens entre les deux peuples.
Qualifiant les relations bilatérales d'importantes pour les deux parties, M. Ota a affirmé que le gouvernement japonais ne changerait pas sa position sur son adhésion aux quatre documents politiques et à la "Déclaration de Murayama".
"La Déclaration de Murayama" a été publiée le 15 août 1995 par le Premier ministre Tomiichi Murayama, qui s'est excusé pour les dommages et les souffrances infligés par le Japon à ses voisins asiatiques.