La Chine a exhorté le Japon à rompre clairement avec le militarisme pour assurer le développement sain des relations bilatérales alors que des hommes politiques japonais projettent de se rendre cette semaine au sanctuaire Yasukuni.
La nouvelle ministre japonaise des Affaires intérieures, Sanae Takaichi, et un groupe multipartite de législateurs nationaux projettent de se rendre au sanctuaire Yasukuni qui honore des millions de combattants japonais morts au combat, dont 14 criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale, lors du festival d'automne qui débutera vendredi.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a rappelé que les relations sino-japonaises ne pourraient réaliser un développement sain et stable que si le Japon fait face et réfléchit à son histoire d'agression et rompt clairement avec le militarisme.
"Nous exhortons le Japon à honorer ses engagements concernant les questions historiques, à résoudre les questions concernées de manière appropriée et à gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale avec des actions concrètes", a-t-il ajouté.
Le Japon a présenté des excuses pour les atrocités commises durant la guerre dans la "déclaration de Murayama" prononcée en 1995 par le Premier ministre japonais de l'époque Tomiichi Murayama.