La Chine a une nouvelle fois mercredi appelé le Japon à réfléchir profondément à son histoire d'agression durant la Seconde Guerre mondiale et à respecter avec sincérité sa promesse de développement pacifique.
Cet appel a été réitéré après que le Premier ministre japonais Shinzo Abe a effectué lundi une visite à Yad Vashem, un mémorial à Jérusalem dédié aux victimes de l'Holocauste, à l'occasion d'une tournée au Moyen-Orient.
Lors de sa visite, M. Abe a annoncé que les tragédies telles que le génocide perpétré par les nazis ne devaient jamais être répétées et que le Japon s'engageait à jouer un rôle plus actif pour la paix et la stabilité dans le monde.
Le ministre japonais des Affaires étrangères Fumio Kishida a déclaré mardi lors d'un discours à Bruxelles que le Japon, sur la base de profonds remords pour le passé, était déterminé à "ne pas répéter la souffrance provoquée par la dévastation de la Seconde Guerre mondiale.
"Nous avons pris note des récents commentaires des dirigeants japonais", a indiqué la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'une conférence de presse quotidienne.
Cette année marque le 70e anniversaire de la fin de la Guerre anti-fasciste mondiale et de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise, a ajouté Mme Hua.
"Nous espérons que le Japon réfléchira profondément à la guerre lancée par les militaristes et aux souffrances infligées aux pays asiatiques, traitera de manière appropriée les questions historiques et respectera de manière sincère ses promesses afin d'obtenir la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale au travers d'actions concrètes", a-t-elle ajouté.