L'autorité de la discipline du Parti communiste chinois (PCC) mettra davantage l'accent en 2015 sur les responsables corrompus de niveau inférieur, a-t-on appris d'un article publié dimanche sur son site Internet.
Dans cet article, la Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC s'est engagée à "innover avec les agences de contrôle de la discipline au niveau inférieur de district, et à enquêter sur plus de "mouches", expression politique chinoise pour évoquer les responsables corrompus de bas niveau.
Un autre article, publié samedi sur le site Internet de la commission, s'est engagé également à punir sévèrement ceux qui seront reconnus coupables.
"La nuisance des 'mouches' ... est identique à celle des 'tigres'", a indiqué l'article, le terme de "tigre" qualifiant les responsables corrompus de haut niveau.
La corruption, qui touche les niveaux de base, nuit aux intérêts directs du public et à l'image du Parti et du gouvernement. De tels problèmes, malgré leur discrétion, ne doivent pas être tolérés, a indiqué l'article paru samedi.
"Ce qui est le plus choquant, c'est que certaines 'mouches' ont l'appétit d'un 'tigre'", a précisé l'article.
L'article de samedi a souligné également que les inspecteurs de la discipline des niveaux de base devaient s'efforcer de faire leur devoir et que la supervision publique devait être également encouragée.